Mediabask

Ils dénoncent le report des élections dans les TPE

LAB, le STC, Solidaires et la CNT ont protesté hier à Paris devant la Direction générale du travail, contre le report désormais officiel des élections dans les TPE.

Les quatre organisations syndicales ont denoncé "une atteinte à la démocratie sociale".DR.
Les quatre organisations syndicales ont denoncé "une atteinte à la démocratie sociale".DR.

Les organisations syndicales LAB, Solidaires, STC et la CNT ont dénoncé hier 16 novembre, devant la Direction générale du travail (DGT) à Paris, le report des élections dans les TPE. Quelques minutes avant qu'elle officialise un report déjà évoqué par le ministère du Travail. Prévues initialement du 28 novembre au 12 décembre prochains, ces élections auront finalement lieu du 30 décembre au 13 janvier.

La DGT a souligné que la décision de la CGT de se pourvoir en cassation contre le STC (Syndicat des travailleurs corses) constitue "un risque majeur de devoir annuler le scrutin".

Devant ses locaux, LAB, le STC, Solidaires et la CNT ont exprimé leur colère. "Sans dédouaner l'ensemble des organisations (CFDT, FO, CFTC, CFE-CGC) qui se sont acharnées dans ces procédures juridiques inacceptables à nos yeux, aujourd'hui, seule la CGT poursuit ces procès contre le STC au niveau national et contre LAB au niveau régional Nouvelle-Aquitaine".

Ces derniers ont poursuivi en déclarant que "si, juridiquement, il y a deux dossiers distincts [LAB et STC, ndlr.], l'attaque est la même". Et s'appuyant sur les jugements - Cour de cassation, Tribunal d'instance de Bodreaux -, les organisations syndicales ont demandé à la CGT de "laisser les élections se dérouler normalement et laisser les salariés des TPE choisir librement".

Les responsables syndicaux ont insisté sur "le temps, l'énergie et l'argent jetés dans les tribunaux" à l'inverse d'une CGT qui "s'en moque", disposant de moyens financiers tels que justement les subventions pour la campagne des TPE. Avant de préciser qu'une nouvelle campagne se chiffrerait à "plusieurs millions d'euros", et d'exiger "l'arrêt immédiat de toutes ces procédures à l'encontre du STC et de LAB".