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Pour Euskal Konfederazioa, "l'avenir de la langue basque n'est pas assuré"

Pour Euskal Konfederazioa, le volet langue basque du contrat territorial s'est soldé par un échec. Et met en danger l'avenir de l'euskara.

En avril dernier, Euskal Konfederazioa préconisait de donner un nouvel élan à la politique linguistique. © Isabelle MIQUELESTORENA
En avril dernier, Euskal Konfederazioa préconisait de donner un nouvel élan à la politique linguistique. © Isabelle MIQUELESTORENA

Hier, jeudi 17 septembre, se déroulait le dernier comité de pilotage du contrat territorial. Pour Euskal Konfederazioa, "les informations qui ont filtré semblent montrer que, malgré le travail de réunions avec les partenaires du contrat mené par Euskal Konfederazioa avant l'été, les négociations autour du Pacte en faveur de la langue basque ont échoué." Particulièrement montré du doigt : le refus de doubler la capacité budgétaire de l'Office Public de la Langue Basque (OPLB).

Qui plus est, sans nouvelle du "cadre de coopération renforcé avec l'Education Nationale" et de la "constitution d'un fond commun pour la formation professionnelle", elle estime que le saut qualitatif attendu n'aura pas lieu. "En n'octroyant pas à la politique linguistique les moyens dont elle a besoin, les partenaires institutionnels du contrat montrent que la volonté politique de revitaliser la langue basque est faible et velléitaire" et "l'avenir de la langue basque n'est pas assuré", ajoute-t-elle.

"Une fois de plus, la charge va reposer sur les épaules des militant-e-s, des associations et des mouvements populaires, avec toutes leurs limites", poursuit la confédération. C'est pourquoi elle appelle massivement à la mobilisation DEIADAR du samedi 24 octobre, sous le slogan "un statut pour nos pays, un statut pour nos langues".  "Au vu de la conclusion de ce nouveau Contrat territorial, il est encore plus évident que le Pays Basque a besoin d'un outil institutionnel propre pour assurer son développement et la langue basque un statut de co-officialité pour garantir sa revitalisation."