Les militants locaux de la CGT se sont réunis vendredi 2 septembre à Bayonne avec Pascal Fournet, représentant de la Confédération. Avant la réunion, des membres de LAB avaient prévu un comité d'accueil silencieux. Au cours de la réunion, "les militants locaux ont voté une motion pour se désolidariser de l'action intentée contre le syndicat LAB par la confédération CGT (...). Si la plupart ont pris part au vote, personne n'a voté contre cette motion, quelques-uns votant blanc", précise Peio Dufau, responsable CGT-cheminot.

Le débat avec le responsable confédéral a été long. Selon le syndicaliste, Pascal Fournet n'aurait pas accepté les arguments des militants locaux : "il nous a expliqué que nous étions les seuls en Aquitaine à être contrariés par la décision prise contre LAB".

Une nouvelle réunion est prévue le 6 octobre prochain à Pau. "Nous nous réunirons cette fois à l'échelle départementale pour prendre une décision. Si l'on ne peut rien contre le recours qui est entre les mains de la justice, l'objectif est d'aller vers une normalisation des relations avec LAB (…), d'arrêter une fois pour toutes ces querelles".

Parmi les arguments utilisés par la CGT contre LAB, l'utilisation de l'euskara a été débattue vendredi dernier. "Sachant que bon nombre de militants de la CGT sont bascophones, nous avons pris cela comme une attaque à notre encontre". De son côté, LAB fera le point lors d'une conférence de presse ouverte à tous, samedi 10 septembre à 10h30, à la Bourse du travail, à Bayonne.