Max Brisson (Les Républicains) aurait-il vendu la peau de l'ours avant de l'avoir tué ? En tant que chef de file du parti pour la constitution de la liste départementale aux élections régionales, il se voyait déjà en haut de l'affiche, ou du moins, à la deuxième place : "il y a fort à parier que je sois deuxième de la liste", "en tant que chef de file Les Républicains, je trouve cette place naturelle, sachant que ni Jean-Jacques Lasserre ni François Bayrou n'ont montré d'opposition"…  Dans les colonnes du journal Sud Ouest, il a même été jusqu'à déclarer démissionner de son mandat de conseiller d'opposition biarrot “s'[il était] élu”.

Mais les instances parisiennes des partis (Les Républicains, UDI et Modem) en auraient décidé autrement. Il ne serait pas deuxième mais... huitième, et troisième des candidats Les Républicains. Une position inconfortable car à la limite des places éligibles en cas de défaite.

Si Monique Sémavoine (Modem) reste tête de liste, la deuxième place sera occupée par le Béarnais Marc Oxibar (Les Républicains). Suivront Michel Veunac (Modem), Denise Saint-Pé (Modem), Barthélémy Aguerre (UDI), Pauline Roy (Les Républicains) et Max Brisson. Les candidats investit par l'UDI, Thibault Chenièvre et Camille Darrasse, auraient claqué la porte.

Barthélémy Aguerre pourrait y aller sans investiture mais en tant que membre de l'UDI : “Je serais probablement à la sixième place, cela a été confirmé par la rumeur, mais je ne connais pas le comportement de l'UDI”, a répondu l'intéressé. Si la liste n'est pas encore officielle, ces rudes négociations laisseront des traces.