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La Ertzaintza craint le G7

Le syndicat de la Ertzaintza Erne de Gipuzkoa a demandé au gouvernement de la Communauté autonome basque une “bonne planification” du dispositif de sécurité mis en place pour le G7. Plus de 4 000 agents de la police basque y participeront, soit la moitié du personnel.

4 000 agents de la Ertzaintza seront mobilisés à partir du 17 août. (Monika DEL VALLE / ARGAZKI PRESS)
4 000 agents de la Ertzaintza seront mobilisés à partir du 17 août. (Monika DEL VALLE / ARGAZKI PRESS)

La Ertzaintza demande à bénéficier de tous les moyens disponibles pour faire face aux perturbations causées par les opposants au G7. La police autonome basque a demandé à son gouvernement "une bonne planification" concernant le dispositif de sécurité prévu. Plus de 4 000 ertzaina participeront à la sécurisation de l’événement organisé du 24 au 26 août à Biarritz.

Ce chiffre représente la moitié des effectifs. Le gouvernement de la Communauté autonome basque a soulevé deux problèmes auxquels il devra faire face : les conséquences sur le trafic routier et le contre-sommet qui se tiendra entre Hendaye et Irun. "Il est possible que des affrontements aient lieu en France et cela peut nous affecter", a expliqué Estefania Beltran de Heredia, conseillère à la Sécurité.

Astor Otxoa, représentent du syndicat Erne, a rappelé à l’agence Europa Press les sabotages et affrontements intervenus lors de précédents sommets internationaux organisés dans d’autres pays du monde. Il a souligné que la police française allait contrôler et filtrer exhaustivement les personnes passant la frontière. Par conséquent, "tout le monde" pourrait rester du côté du Gipuzkoa, pense-t-il.

Asier Otxoa considère que la police basque a la "capacité pour donner une réponse" à ce qu’il peut arriver, c’est pourquoi il demande à ce que tous les moyens existants soient mis à la disposition des commissariats d’Irun et alentour.

Il a déploré que lors d’autres événements sportifs ou économiques internationaux, la Ertzaintza n’a pas été à la hauteur. Il a fait référence aux affrontements de mars 2014 lors du match de football entre l’Athletic de Bilbao et Spartak de Moscou. Un agent de la police basque avait perdu la vie.