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La bataille pour des meilleures conditions à la Poste continue

Les agents de la Poste des bureaux de Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Urrugne et Hendaye sont toujours mobilisés pour demander de meilleures conditions de travail. Les syndicats Sud Solidaires, CGT et FO dénoncent que la gestion du personnel fait courir aux agents de forts risques psychosociaux.

Image de la fermeture du bureau de la poste d'Hendaye plage. © Bob Edme
Image de la fermeture du bureau de la poste d'Hendaye plage. © Bob Edme

L’ambiance ne s’est pas apaisée dans les bureaux de la Poste de Saint-Jean-de-Luz, Ciboure, Urrugne et Hendaye. Après le mouvement de grève organisé le 16 juillet, les syndicats Sud Solidaires, CGT et FO dénoncent que la situation ne s’est pas améliorée. Par communiqué, ils ont rappelé à la direction leurs revendications.

Les agents dénoncent "la dégradation de leurs conditions de travail et de la qualité du service postal rendue aux usagers de La Poste par manque de moyens en personnel". La fermeture des bureaux d’Hendaye plage et de Béhobie ont engendré, selon eux, un accroissement de l’activité dans les autres bureaux, sans augmentation des moyens humains.

Pire, la direction ne remplacerait pas les agents ayant quitté définitivement le service. Ce manque de moyens engendrerait de forts risques psychosociaux : "station debout, fatigue, agent seul dans un bureau prévu pour deux et un sentiment de ne pas faire correctement son travail !".

C’est pour cela qu’ils demandent à nouveau un appel à candidature pour remplacer l’agent parti en attendant le comblement du poste vacant, ainsi qu'un renfort supplémentaire pour les journées du lundi, mardi et vendredi au bureau de Hendaye suite à la fermeture du bureau de Hendaye plage et la présence de deux agents au bureau de Ciboure tous les après-midis.

Les syndicats rappellent que la situation du secteur de la côte basque n’est pas isolée. La situation se complique dans d’autres secteurs avec des départs à la retraite non remplacés et des bureaux fermés. Ils citent en exemple le secteur de Tarnos, où "le taux d’arrêt de travail est important".