"Le dispositif s’améliore tous les ans" a affirmé Christian Millet-Barbé, l’adjoint au maire de Bayonne en charge de la sécurité. Cette année, la sécurité sera encore renforcée avec la présence de 550 agents privés et 650 membres des différents services des forces de l’ordre : police aux frontières, police municipale et nationale, gendarmes, douanes… Coût total du dispositif : un million d’euros, soit un tiers du budget des fêtes.

Les contrôles d’alcoolémie seront renforcés en périphérie des fêtes et des contrôles de sécurité seront effectués à bord des trains reliant Hendaye à Bayonne. A l’intérieur du périmètre, l’utilisation "sauvage" de planchas se soldera par une levée et saisie du matériel.

À l’entrée du périmètre, le filtrage sera "plus important" avec une attention plus particulière que l’année dernière portée sur la fouille des sacs. "Nous avons constaté l’année dernière que le filtrage n’était pas assez précis, pas assez rassurant" a indiqué l’adjoint, précisant pour cette année une "meilleure qualité d’encadrement et de coordination" entre les caisses de paiement et les barrages filtrants.

Coopération policière

Le prestataire privé de sécurité déploiera au total 550 personnes : 20 encadrants, 350 agents de sécurité et 180 agents d’accueil qui travailleront par périodes de huit heures. Ainsi, à un même instant, seront mobilisées au minimum 100 personnes et au maximum 250.

De son côté, le sous-préfet Hervé Jonathan a indiqué que le dispositif sentinelle serait également activé et que tous les services de police travailleraient en coopération, avec un total de 650 personnes, dont des renforts hexagonaux et zonaux de CRS. Sans compter 90 pompiers et 150 bénévoles.

Soixante-quinze caméras

L’année dernière, environ soixante caméras de vidéo-protection avaient été installées juste avant les fêtes. Cette année, quinze autres ont été placées dans les quartiers du Grand Bayonne et de la Floride notamment, soit un total de 75 caméras qui fonctionnent à l’année. Si pendant les fêtes, les images sont visionnées 24h/24h, le reste de l’année elles ne le sont que "sur réquisition judiciaire", comme l’a rappelé le procureur Samuel Vuelta-Simon.

Par ailleurs, le maire de Bayonne Jean-René Etchegaray a rappelé une des nouveautés de cette année : le label peña et la charte correspondante, signée par soixante associations. "Une grande partie de la fête se déroule dans les peñas, des lieux souterrains qui peuvent poser des problèmes de sécurité", a expliqué le maire.