Les audiences s’enchaînent pour Josu Urrutikoetxea. Lors d’une nouvelle audience ayant eu lieu ce mercredi 17 juillet, la justice lui a communiqué que le deuxième mandat d’arrêt européen (MAE) émis par les autorités espagnole à son encontre pour des accusations liées aux opérations contre les herriko taberna (les bars populaires) sera examiné le 16 octobre prochain. La justice avait déjà fixé à cette date-là le procès du premier MAE prononcé à son encontre pour "crimes contre l'humanité".

Les autorités espagnoles ont accumulé les procédures pour que Josu Urrutikoetxea leur soit remis. En attendant que la justice française juge l'ancien responsable de l'ex-ETA, les avocats du militant basque ont demandé sa mise en liberté conditionnelle. Une demande qui sera examinée le 24 juillet prochain. Une première décision de la Cour d'appel de Paris avait ordonné la mise en libération de Josu Urrutikoetxea, mais le Parquet avait empêché sa sortie à la dernière minute en lui notifiant les extraditions envoyées par la justice espagnole.

Depuis sa détention, le 16 mai en Haute-Savoie, les proches n’ont pas pu lui rendre visite. Finalement, son fils Egoitz Urrutikoetxea a indiqué à MEDIABASK que les autorisations de visite pour sa famille ont été accordées ce mardi 16 juillet. Elle pourra donc le voir la semaine prochaine, deux mois après son arrestation.

L'état de santé de Josu Urrutikoetxea reste délicat. L'urologue qui devait l’opérer le jour de son arrestation avait indiqué aux policiers que cette opération devait intervenir dans le mois. Mais à ce jour, soit deux mois plus tard, l’intervention n’a toujours pas eu lieu. Alors qu'elle avait été programmée cette semaine, elle aurait été annulée, sans aucune explication. "Il est possible qu’ils la repoussent jusqu’à l’automne", s'inquiète son fils.