Pablo Ibar a esquivé la peine de mort. Le tribunal populaire chargé de son cas n’est pas arrivé à l’unanimité nécessaire pour condamner le Basco-Américain à la peine capitale, comme l’avait demandé le procureur. Les juges l’ont condamné à la prison à vie ce mercredi 22 mai, pour le triple meurtre commis le 27 juin 1994 à Miramar (Floride).

La défense prépare déjà un appel, car elle estime disposer des preuves suffisantes pour obtenir sa libération. Durant le dernier jour du procès, la défense et l’accusation ont présenté leurs conclusions, et le procureur a réitéré sa demande. Selon l'accusation, "Pablo Ibar n’est pas le bon homme" que sa famille décrit, mais un "assassin".

Les avocats du prisonnier ont mis en avant les liens qu’il entretient avec sa famille et ce que sa mort représenterait pour ses proches.

L’association "contre la peine de mort de Pablo Ibar" a critiqué la décision judiciaire. Elle a annoncé qu’elle présentera les recours nécessaires pour soutenir la famille du Basco-Américain. Elle a aussi exprimé son respect vis-à-vis de la douleur que ressentent les proches des victimes du triple homicide. Mais elle évoque que ce qui ressort du procès est une non-culpabilité d'Ibar.

Pablo Ibar a 47 ans. Il a passé 25 ans de sa vie en prison, dont 16 dans le "couloir de la mort" de la prison de Raifrod. En 2016, le tribunal Suprême de Floride avait annulé la sentence de mort et avait ordonné un nouveau procès. Celui-ci a eu lieu le 20 janvier dernier et le jury avait à nouveau déclaré Pablo Ibar coupable.