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Enseignement agricole privé : des profs en colère

La FEP-CFDT lance un cri d’alarme au sujet des enseignants dans l’enseignement agricole privé. Le syndicat appelle à une journée de réflexion et d’activités le mercredi 22 mai au lycée Armand David d’Hasparren.

La journée de mobilisation se déroulera au lycée Armand David d'Hasparren. ©LycéeArmandDavid
La journée de mobilisation se déroulera au lycée Armand David d'Hasparren. ©LycéeArmandDavid

Manque de perspectives de carrière, salaires insuffisants ou encore manque de passerelles vers l’Education nationale, la situation est jugée inacceptable par le syndicat qui appelle à une mobilisation ce mercredi 22 mai.

A 12h30 se tiendra une conférence de presse en présence de professeurs issus des 20 établissements agricoles de la région, ainsi que d’élus et de représentants institutionnels invités. A 13 heures, place à un pique-nique partagé pour reprendre des forces. A partir de 14h30, une table ronde sur les défis et l’avenir de l’enseignement agricole est programmée. Elle sera articulée autour de trois grands axes: l’entrée dans le métier et la culture du concours, l’attractivité de l’enseignement agricole privé et finalement le questionnement de la mixité des parcours et des publics.

Alors qu’ils forment chaque année environ 50 000 élèves, les près de 5 000 professeurs de l’enseignement agricole privé souffrent de mauvaises conditions au travail, d’après le syndicat FEP-CFDT. Pour remédier à cette situation, le syndicat demande une augmentation significative des concours externes, un plan de requalification par concours interne ainsi que par listes d’aptitude, et enfin une formation initiale et continue des enseignants à la hauteur des exigences du métier.

Ce sont les adjoints d’enseignement, connus comme catégorie 3, qui auraient les pires conditions de travail. Représentant environ un tiers des effectifs, ils n’auraient pas ou peu de perspectives de carrière et des conditions de travail moins bonnes que leurs collègues d’autres catégories. Un salaire inférieur, le manque de développement professionnel et le manque de formation les font grincer des dents.