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Oldartu bloque le pont international d'Hendaye

Le mouvement de jeunes opposés au G7 de Biarritz s'est mobilisé contre les politiques migratoires. Il a interrompu la circulation le temps de l'action.

Les militants d'Oldartu ont simulé la mort des personnes risquant leur vie pendant leur migration. © Guillaume FAUVEAU
Les militants d'Oldartu ont simulé la mort des personnes risquant leur vie pendant leur migration. © Guillaume FAUVEAU

Plusieurs dizaines de personnes ont mené une action sur le pont Saint-Jacques d’Hendaye, bloquant la circulation pendant quelques minutes dans le sens Irun-Hendaye. C’est ce trajet que font quotidiennement les migrants fuyant leurs pays d’origine. Par cette action, les militants ont voulu dénoncer la politique migratoire des Etats.

L'action a débuté à midi. © Guillaume FAUVEAU

"Pays Basque, terre d’accueil" dit une banderole, alors qu’au sol une vingtaine de jeunes est allongée, les vêtements tachés de peinture rouge. Ils dénoncent des "politiques migratoires criminelles".

Ils reprochent par ailleurs aux Etats français et espagnol de ne pas avoir tenu leurs promesses. "La France n’a accueilli que 22% des migrants qu’elle devait accueillir. En ce qui concerne l’Espagne, ce chiffre atteint à peine les 11%. Lors des derniers mois,  des centaines de migrants arrivés à Hendaia ont immédiatement été reconduits à Irun", affirment-ils dans un communiqué.

Dans ce texte, le mouvement offre son analyse sur les causes de la crise. "Les différentes facettes de la domination capitaliste que sont les guerres fomentées par les puissances impérialistes, les pays appauvris et les discriminations liées aux idées politiques, aux orientations et identités sexuelles ou à la religion sont sources de migrations " en seraient à l'origine.

Photos : © Guillaume FAUVEAU

Le mouvement de jeunes opposés au G7 de Biarritz a été créé en février dernier, à l’approche du sommet des chefs d’Etats prévu à la fin du mois d’août. Il a organisé un débat intitulé "Euskal Herria, Terre d’accueil" le 21 mars dernier, à Ainhice-Mongelos.