Le ministre espagnol de l’Equipement et des Infrastructures, Jose Luis Abalos, était présent pour l’occasion. Il a rappelé qu’il ne s’agit pas d’un projet nouveau : "il y a onze ans, le ministre Jose Blanco avait déjà évoqué un projet qui prévoyait l’enterrement des voies ferrées qui divisent actuellement la ville en deux". La crise économique a cependant stoppé le projet le repoussant jusqu’à aujourd’hui.

"Toutes ces années ont permis de perfectionner et d’améliorer le chantier initial" a-t-il ajouté avant de souligner "la révolution sociale et économique" qu’il constitue. En effet, il s’agit de plus de 64 000 m2 d’espace ferroviaire désaffecté qui vont aujourd’hui pouvoir être urbanisés. Cette revendication de la ville d’Irun ne date pas d’hier. Même si elle doit son développement à l’arrivée du chemin de fer au milieu du 19ème siècle, cette zone ferroviaire, divisant la ville en deux, a toujours été considérée comme un handicap pour la commune.

L’accord prévoit d’articuler l’actuelle et la future zone urbaine grâce à l’enterrement partiel de la ligne ferroviaire Donostia-Hendaye. Le chantier devrait également impacter la ligne du Topo qui dépend du gouvernement basque. Les activités mercantiles et de stationnement qui s’effectuaient encore sur les vieilles voies vont être déplacées de manière à laisser la place au futur chantier.