Interrogé par la radio Ser ce 17 janvier, le ministre de l'Intérieur Fernando Grande-Marlaska s'est exprimé sur la dispersion des prisonniers basques un peu partout dans l’État espagnol. Il a assuré qu'il s'agissait d'une "mesure contre le terrorisme", et qu'avec la disparition d'ETA, il n'y avait plus de raison d'y recourir.
La loi doit tout de même être respectée en travaillant avec les associations de victimes, ajoute également l'ancien juge de l'Audience nationale espagnole. Seuls deux prisonniers basques ont été rapprochés depuis le début de son mandat, rappelle-t-il. Ils s'étaient désolidarisés d'ETA et avaient demandé pardon aux victimes. A l'aune d'un rapprochement des détenus, le ministre certifie qu'il faut maintenant mener une "politique pénitentiaire".