Quel type d’actions allez-vous mener lors du G7 ?

Danielle Mesplé : Nous ne sommes qu’au début de la structuration de ce contre-G7. À l’occasion d’Alternatiba, nous avons eu l’occasion de rencontrer d’autres organismes, hexagonaux notamment, qui étaient intéressés ou qui avaient déjà réfléchi à la question. Mais rien n’est encore acté, nous devons prendre des contacts avec eux pour construire ensemble la mobilisation. Dans tous les cas, c’est ici qu’elle va se structurer. À partir de maintenant, on doit faire travailler nos méninges et arriver à se mettre d’accord sur des types d’actions, à quel endroit, comment, avec qui… sachant que le dispositif policier est bien en place.

Les mobilisations auront-elles lieu à Bayonne ?

Vu la configuration et l’emplacement de Biarritz, en bout de côte... c’est vrai que ça risque d’être compliqué. On va réfléchir, on va voir ce qui est possible. Après il faudra sûrement s’adapter en fonction des contraintes, prévoir plusieurs scénarios, selon les forces de répression que l’on aura en face.

L’appel que vous lancez va être largement diffusé ?

Malgré nos différences de parcours, de stratégies, nous avons réussi à nous structurer. L’appel a été l’objet d’échanges avec le Pays Basque Sud, le Nord, l’intérieur, et le mot d’ordre "G7 Ez" est traduit dans 16 ou 17 langues, pour rassembler le maximum de gens. Mais on essaie de structurer ici. Ensuite, on verra quelle dimension cela peut prendre et comment les gens s’intègreront à la plateforme.