La concertation a débordé par rapport au calendrier prévu pour l’enquête publique. Au moins, il y aura moins de chance que la plage en fasse autant. Les acteurs concernés par le confortement de la falaise de la plage Marbella se sont mis d’accord sur une proposition alternative, qu’ils transmettront au commissaire enquêteur. Plus verticale, la solution trouvée permet de gagner dix mètres linéaires de plage.

Après plusieurs mois de contestation, collectif, riverains, usagers de la plage et municipalité sont arrivés à un compromis. "La proposition commune nous satisfait complètement", s’est réjoui Julien Paulet, le représentant du collectif Sauvons Marbella. Il regrette tout de même qu’il ait fallu 15 mois de bataille pour en arriver là et ne compte pas sabrer le champagne avant sa validation par l’Etat.

La construction d’un mur de quatre mètres de haut facilite le confortement de la falaise de façon plus verticale. L’ouvrage étant moins invasif, en marée haute, la page serait toujours praticable. "[Dans le projet officiel], on perdait 6 000 mètres carrés de plage. Aujourd’hui, nous en sommes à 2 500 mètres carrés", se réjouit l’élu chargé du surf, Laurent Ortiz, opposé à la première proposition de l’exécutif.

Le second compromis concerne la promenade prévue en pied de falaise. A mi-parcours, elle rejoindra la promenade aménagée sur les hauteurs. Il y aura donc deux promenades. En conseil municipal, l’élu de la majorité avait alerté du risque de noyade avec une promenade en contre-bas ; la solution trouvée efface cette promenade de la zone la plus risquée.

La concertation sur la partie nord de la plage abouti, le copil poursuivra son travail sur l’esplanade et la partie sud de la plage. Cette tranche-là des travaux ne devrait pas être lancée avant la Toussaint 2019.