Au total, 179 collégiens des collèges Piarres Larzabal, Xalbador, Manex Erdozaintzi Etxart et les élèves de la 3ème du lycée Professionnel Bernat Etxepare seront pénalisés par la décision du rectorat. Ce dernier a appelé les centres d’examen afin que les copies de Sciences rédigées en euskara ne soient pas distribuées aux correcteurs.
Selon Seaska, la politique du nouveau gouvernement cherche à limiter les moyens d’enseignement des langues régionales. Elle souhaiterait "ôter tout prestige aux langues, pour les limiter au cercle familial, sans qu’elles puissent être langues d’examens, comme en Bretagne, mais également au Pays Basque".
Pour la fédération des ikastola, le président Emmanuel Macron a commencé à mettre en place ces nouvelles mesures afin d’attendre son objectif : "que la France soit le seul pays de la francophonie qui ne vit uniquement qu’en français".
Seaska a dénoncé le fait que la création de postes d’enseignants n’a jamais été aussi "éphémère en 20 ans". Pour la rentrée prochaine, pour une croissance attendue de plus de 230 élèves, le ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer a prévu 5,5 postes de plus pour Seaska.
L’association a lancé un appel au Pays Basque à exprimer la colère face à cette politique "linguicide et coloniale, durant ces prochains jours, et notamment lors du passage du Tour de France au Pays Basque le 28 juillet".
Enfin, dès demain matin, mercredi 4 juillet, un rassemblement appelé par les parents d’élèves et les enseignants est organisé à partir de 10h30 devant le Rectorat de Bordeaux, au 5 rue Joseph de Carayon-Latour.