MEDIABASK

Brevet : Seaska réclame le droit de rédiger l'épreuve de sciences en basque

Des rassemblements sont organisés ce vendredi 29 juin à 13 heures, devant les centres d’examen des collèges Xalbador à Cambo, Piarres Larzabal à Ciboure et Manex Erdozaintzi Etxart à Larceveau. La fédération des ikastola réclame le droit de pouvoir passer l’épreuve de sciences en basque.

Pour Seaska le ministère de l'Education nationale n'a "pas intégré que le basque est une langue qui peut être utilisée lors des examens".
Pour Seaska le ministère de l'Education nationale n'a "pas intégré que le basque est une langue qui peut être utilisée lors des examens".

Comme l’an dernier, le rectorat n’a pas accepté que les 167 élèves de 3ème scolarisés dans les collèges Larzabal, Xalbador et Manex Erdozaintzi Etxart, ainsi que les douze élèves de 3ème professionnelle du lycée Bernat Etxepare puissent présenter les épreuves de sciences en langue basque.

Compte tenu de la réforme des collèges l’année dernière, l’épreuve des sciences avait été introduite pour la première fois. Alors que les examens en mathématiques et en histoire-géographie se rédigent en basque, l’autorisation n’a toujours pas été accordée pour cette dernière épreuve. C'est la raison pour laquelle Seaska appelle à se rassembler devant les trois établissements scolaires ce vendredi à 13 heures.

Cette année encore, les élèves et les familles ont décidé à l’unanimité que les épreuves de sciences seraient passées en basque, bien qu’il n’y ait pas de certitude que les copies soient corrigées. Ils estiment normal le fait que les épreuves du brevet puissent être rédigées dans la langue dans laquelle elles sont enseignées. Déjà l’année dernière, malgré les interdits et la pression, les élèves des ikastola avaient rédigé l’épreuve de sciences en basque. Les copies avaient finalement été corrigées.

Pour Seaska, "ce n’est pas une question de loi, mais bien de volonté". La fédération indique que sur la circulaire du ministère d’avril 2017, il n’est pas mentionné la possibilité de présenter les épreuves de sciences en basque. Dans la mesure où le code de l’éducation le permet, la loi devrait donc prévaloir sur les circulaires.