Iurre BIDEGAIN

“Hendaye ne restera pas sans gaztetxe”

Le 31 mai, les jeunes du gaztetxe d’Hendaye avaient reçu une notification pour quitter les lieux. Depuis, ils travaillent sur les alternatives possibles pour donner une suite à leur projet.

Les jeunes ont trois mois pour quitter les lieux. ©Isabelle Miquelestorena
Les jeunes ont trois mois pour quitter les lieux. ©Isabelle Miquelestorena

Les jeunes du gaztetxe d’Hendaye ont organisé une assemblée générale, le 9 juin, pour étudier leur situation et chercher des solutions. Convaincus que le projet a été positif pour la ville et les jeunes hendayais, ses membres souhaitent donner une seconde vie au projet.

Après que la justice a donné raison à l'Assistance publique des hôpitaux de Paris (APHP), les jeunes de l'association Hendaitz ont trois mois pour quitter les lieux. Malgré cela, comme l’a expliqué Aimar Lopez, ils comptent maintenir la dynamique du gaztetxe. Ils se donnent jusqu'à fin août pour étudier les possibilités qui sont sur la table.

Durant les deux ans d'activités, le gaztetxe a animé la vie culturelle de la ville. Une école de bertsu, des ateliers d’auto-défense, des conférences, toutes sortes d'initiatives ont été organisées. Les voisins du quartier ont manifesté leur solidarité et certains se sont même proposés pour déclarer en tant que témoin lors du procès.

Pas de négociation

Cela fait des années que les membres de l’association Hendaitz négocient avec la mairie afin d’avoir un lieu qui respecterait la loi. Ces négociations ont été suspendues en septembre dernier. "Les jeunes qui avaient participé à la réunion ont perdu tout espoir".

Quand les jeunes avaient reçu la notification du juge, ils avaient envoyé une lettre au maire Kotte Ecenarro enfin de lui faire part de la situation. "Nous lui avons exprimé nos intentions, c’est-à-dire, qu’Hendaye ne restera pas sans gaztetxe". Les mois à venir, les jeunes vont évaluer si cela vaut la peine de reprendre le dialogue.