Mediabask

Les écoles immersives ne décolèrent pas

Eskolim s'inquiète de la position du ministère de l'Education Nationale vis-à-vis des écoles associatives laïques en immersion sous contrat.

Seaska est aussi soutenu par J.R Etchegaray qui a symboliquement débuté son discours en euskara lors d'Herri Urrats. ©A.LUCAS
Seaska est aussi soutenu par J.R Etchegaray qui a symboliquement débuté son discours en euskara lors d'Herri Urrats. ©A.LUCAS

Le réseau des écoles immersives Eskolim s’alarme du manque de moyens humains et financiers que l’Etat met en place pour assurer "leurs missions et la transmission des langues régionales". Il rappelle qu'une manifestation a réuni 7 000 personnes à Bayonne contre le refus du ministère de l'Education Nationale de créer 25 postes pour Seaska à la rentrée 2018.

"Vouloir ainsi stopper le développement des écoles immersives va à l’encontre même de la Constitution qui reconnait dans son article 75‐1 que les langues régionales font partie du patrimoine de la France" s'insurge eskolim. "Cette nouvelle politique ministérielle va même à l’encontre des promesses de campagne du président Macron, qui était allé jusqu’à promettre une loi pour sauvegarder les langues régionales".

Les cinq réseaux qui composent Eskolim, écoles associatives laïques en immersion sous contrat
avec l’Education Nationale, sont Diwan en Bretagne, A.B.C.M. Zweisprachigkeit en Alsace‐Moselle, Calandreta en Occitanie, Bressola en Catalogne et Seaska au Pays Basque.