Xan IDIART

Ispoure : une nouvelle clinique pour de vieilles inquiétudes

De nombreux politiques et riverains étaient présents lors de l'inauguration des nouveaux locaux ce lundi 19 février. La disparition de la chirurgie ambulatoire continue d'embarrasser certains.

Les nouveaux bâtiments ont eu droit à la bénédiction du curé.
Les nouveaux bâtiments ont eu droit à la bénédiction du curé.

La bénédiction du curé a été bien plus longue que les discours officiels, mais qu'importe. La nouvelle clinique Luro a "enfin" été inaugurée ce 19 février, en présence de nombreux politiques et curieux venus visiter les locaux flambant neufs.

"Nous sommes très contents de faire entrer la clinique Luro dans la modernité", s'est félicité son directeur Pierre-Yves Gilet. Les premières démarches pour les travaux avaient commencé en 2013. Aujourd'hui, la clinique compte 23 nouvelles chambres individuelles. La sécurité incendie a aussi été renforcée.

"Cependant, les travaux ne sont pas encore terminés", assure Pierre-Yves Gilet. Les anciens bâtiments feront l'objet de travaux de réhabilitation. Dans l'ancien bloc opératoire, des chambres seront construites.

Des maires pour un collectif

Ces derniers mois, un autre sujet lié à la clinique a entraîné 22 maires de Basse-Navarre à former un collectif d'élus. Objectif : faire en sorte que le service de chirurgie déambulatoire ne ferme pas comme le préconisait la direction. Les manifestations n'ont servi à rien. Depuis fin 2017, ce service n'est plus assuré à Ispoure.

"Il est très bien organisé à Saint-Palais et à Bayonne, assure le directeur de la fondation Luro. Sur l'ensemble du territoire, notamment bas-navarrais, l'offre de santé est très satisfaisante, même s'il y a toujours quelques points noirs."

La chirurgie ambulatoire de Saint-Palais et Bayonne ne saurait être une raison pour le collectif des 22 maires. Ces services seraient déjà débordés, selon eux, d'où la nécessité de ne pas fermer celui d'Ispoure. Dans dix ans, 80 % des actes chirurgicaux se feraient en ambulatoire.