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Seaska rencontre Jean-Michel Blanquer

Au cours d'une rencontre avec le ministre de l’Education au Pays Basque samedi, Paxkal Indo, président de Seaska et d’Eskolim, et Jean-Louis Blenet président de Calandreta et de l’ISLRF lui ont demandé un statut des écoles associatives laïques dans l’Education nationale.

Jean-Michel Blanquer, Paxkal Indo et Jean-Louis Blenet. © DR
Jean-Michel Blanquer, Paxkal Indo et Jean-Louis Blenet. © DR

Un statut pour les langues territoriales et un statut pour l’enseignement associatif laïque en langue régionale, telles ont été les demandes présentées par Paxkal Indo, président de Seaska et d’Eskolim (qui regroupe Seaska, Diwan, Bressola, Abcm et Calandreta) au ministre de l’Education Jean-Michel Blanquer, en déplacement au Pays Basque.

Le président de fédération des ikastola était accompagné de Jean-Louis Blenet, président de Calandreta et de l’ISLRF. "Le ministre a été réceptif", à leur demande détaillée dans une lettre qu’ils lui ont remise. 

Une lettre dans laquelle ils retracent le chemin parcouru par les langues territoriales et leurs écoles d’enseignement par immersion à statut associatif. Reste à poser les bases de l’acte II de ces établissements qui "sont des moteurs de la politique de développement des langues régionales".

Des écoles qui n’ont toujours pas de statut particulier. En fait, elles sont toujours assimilées aux écoles confessionnelles du fait de leur statut sous contrat d’association.

Pouvoir abonder

Par ailleurs, dans leur lettre, Seaska et ses pairs demandent qu’une loi donne enfin "la possibilité aux collectivités territoriales qui en sont désireuses de pouvoir abonder aux investissements ou à la mise à disposition de locaux aptes à la scolarisation, dans les cadres de la laïcité et des politiques publiques linguistiques."

La rencontre entre Seaska et le ministre s’est concrétisée "grâce à l’intermédiation de Jean-Jacques Lasserre et Max Brisson, [respectivement] président et vice-président du Conseil départemental".

Plus tôt dans la matinée, lors du congrès de la Fédération des conseils des parents d'élèves, Jean-Michel Blanquer avait affirmé : "Je serai en soutien à une vitalité des langues régionales". Reste à savoir jusqu'où.