Après les enseignants, c'est au tour des élèves de faire leur rentrée aujourd'hui, mardi 1er septembre. Ils seront des milliers à retourner sur les bancs des écoles. Certains établissements ont profité de l'été pour rafraîchir les classes ou y faire des travaux. La commune d'Anglet a équipé les classes de CM1 et CM2 de vidéoprojecteurs interactifs (VPI).

La présentation du nouvel équipement s'est faite en présence du maire, Claude Olive, et du directeur d'académique, Pierre Barrière. Au total, 23 VPI ont été installés, ce qui resprésente un investissement de 46 630 euros pour la municipalité. "Ce n'est pas facile avec la baisse des dotations de l'Etat ; nous regrettons de ne pouvoir équiper que les classes de 3e cycle", explique le maire. Une convention a été signée avec le ministère de l'Education qui se chargera de la formation des enseignants.

Ce matériel permet aux enseignants d'avoir accès à Internet par le biais de ce tableau interactif et de réaliser des exercices. Cette méthode permettrait aux élèves d'être plus attentifs. Grâce à un logiciel, les parents et l'enseignant peuvent échanger à travers une plateforme. Le directeur d'Académie a salué le dispositif : "vous avez fait le chemin de l'avenir".

Il a aussi souligné la mise en place du nouveau rythme scolaire par la municipalité. "Sur les 345 communes [du département] qui ont une école, 22 n'ont pas encore conclu leur mise en place", a-t-il précisé. L'adjointe au maire, Nicole Darrasse, a affirmé que les activités périscolaires connaissent "un vrai succès" avec 95% des élèves de maternelle et 91% des élèves d'élémentaires qui y ont participé.

17 000 élèves dans les établissements publics

D'après les premières estimations de l'Académie, près de 17 000 élèves feront leur rentrée cette années dans les établissements publics du Pays Basque, un chiffre "assez constant et stable", d'après Pierre Barrière. "La côte gagne des élèves ; pour l'arrière pays, c'est moins évident", explique-t-il. Il considère qu'il est trop tôt pour s'exprimer sur la nouvelle carte scolaire, car "les effectifs ne sont pas fixes, nous saurons demain, nous ajusterons. La carte telle qu'elle existe a permis de mettre en place un certain nombre d'hypothèses qui doivent se vérifier".

Concernant les classes uniques, le directeur académique considère que "ce n'est pas dans l'intérêt des élèves d'être dans des classes de huit niveaux. Il vaut mieux être à quinze à six niveaux, la classe unique est faite pour cela. Les tribunaux nous ont donné raison ; c'est plus apaisé", a-t-il conclu, faisant référence aux recours de parents d'élèves qui demandent l'intégration d'enfants de moins de 5 ans dans les classes uniques en zones rurales.