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Premier bilan des arrestations et condamnations

Ce 23 août, trois étudiants allemands ont été condamnés par le tribunal de grande instance de Bayonne à deux et trois mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour "participation à un groupement en vue de commettre des violences volontaires". Dix-sept autres personnes ont été arrêtées dans la soirée après une manifestation non déclarée et des heurts avec les forces de l’ordre à Urrugne.

Selon l'AFP, 17 personnes ont été arrêtées après une manifestation non déclarée à Urrugne.
Selon l'AFP, 17 personnes ont été arrêtées après une manifestation non déclarée à Urrugne.

La justice s’était préparée à avoir du travail pendant ce G7, et elle en a déjà. Trois étudiants allemands âgés entre 18 et 22 ans ont été condamnés ce 23 août par le tribunal de grande instance de Bayonne à deux et trois mois de prison ferme avec mandat de dépôt pour "participation à un groupement en vue de commettre des violences volontaires" comme le révèle Sud Ouest.  Ils avaient été arrêtés le 21 août à Biarritz en possession de cagoules, de bombes lacrymogènes et des gants de boxe.

Dans la soirée ce sont 17 personnes qui auraient été interpellées selon l’AFP à Urrugne suite à une manifestation non déclarée et des heurts avec les forces de l’ordre. Placées en garde à vue l'enquête est en cours. En cette fin de journée, au moins 200 personnes ont tenté de couper l’autoroute avant de rejoindre leur camping. Les violences ont surtout éclaté là. La police a fait usage de gaz lacrymogènes et de LBD. Quatre agents auraient été blessés par des tirs de mortier d’artifice.

Pour rappel, un ressortissant allemand interdit de territoire a été arrêté à Saint-Jean-de-Luz le 22 août puis expulsé. Trois jours avant, cinq personnes avaient été interpellées entre Tour et Capbreton. Quatre ont depuis été remises en liberté. 

Une arrestation pour rébellion a aussi fait parler d'elle, celle de Karfa Diallo fondateur et directeur de l'association Mémoires et Partages. La Police l'a interpellé à Biarritz en début de semaine alors que selon ses avocats, il manifestait pacifiquement pour obtenir que soit rebaptisé le quartier de la Négresse. Il a depuis été remis en liberté.