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Un référendum demandé sur le Pôle Culturel Harriet Baita

Le mouvement citoyen luzien Voir Demain Agir Aujourd'hui a réalisé une consultation sur le stationnement lié au projet du Pôle Culturel Harriet Baita de St-Jean-de-Luz. Tenant compte du résultat, il demande l’arrêt du projet et le lancement d’une consultation publique.

 Le coût du projet du Pôle Culturel Harriet Baita est de 8,5 millions d’euros.
Le coût du projet du Pôle Culturel Harriet Baita est de 8,5 millions d’euros.

Au total, 712 personnes ont participé à la consultation lancée par le mouvement citoyen luzien Voir Demain Agir Aujourd’hui, mené par l'élu de la majorité Manuel de Lara, à qui certains prêtent la volonté de se présenter aux prochaines municipales de St-Jean-de-Luz. L'objectif de cette consultation était de savoir si les habitants et acteurs culturels de la ville connaissent le projet et demander leurs avis sur la construction d’un parking enterré à proximité du lieu.

La moitié des répondants n’a jamais entendu parler du projet de Pôle culturel Harriet Baita. Un projet accueillant une salle de spectacle, des espaces dédiés à l’école de musique, des espaces consacrés à la création artistique, une agora et un petit théâtre en plein air. Une distribution qui est méconnue par 80 % des personnes qui ont participé à la consultation.

Selon les lanceurs de la consultation, un large consensus se retrouve sur la création d’un parking enterré de 1 000 places : 97 % des répondants le souhaitent. Selon le groupe, l’absence de parking dédié au projet créera des tensions dans le quartier d’Aice Errota.

Le mouvement rappelle qu’une large majorité des sondés partage l’idée développée par les élus opposés au projet, Manuel de Lara et Gaelle Ganet-Lapix. Ils annoncent que 70 % des Luziens considèrent que le coût de l’investissement est exorbitant : 8,5 millions d’euros.

Enfin 20 % des participants à la consultation demandent l’abandon du projet. Une idée à présent partagée par le groupe qui demande de "stopper immédiatement le projet". Il exige d'autre part de lancer à partir de septembre une consultation publique afin de donner la parole aux habitants.