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Nouvelle pétition en ligne pour libérer Lorentxa Beyrie et Xistor Haranburu

Le collectif de soutien de Lorentxa Beyrie a lancé une pétition pour demander la libération de la prisonnière kanboar ainsi que celle de Xistor Haranburu. Plus de 1 400 personnes ont déjà signé.

Rassemblement organisé à Cambo-les-Bains pour demander la libération de Lorentxa Beyrie. ©Guillaume FAUVEAU
Rassemblement organisé à Cambo-les-Bains pour demander la libération de Lorentxa Beyrie. ©Guillaume FAUVEAU

Ce lundi 22 juillet, plus de 1 440 signatures avaient déjà été recueillis au sein de la pétition lancée en faveur des prisonniers Lorentxa Beyrie et Xistor Haranburu. Suite à l'appel prononcé jeudi dernier par le parquet pour contester la libération conditionnelle de la prisonnière kanboar, son comité de soutien demande à ce que la libération des deux militants lors des audiences en appel qui auront lieu en septembre soit prononcée.

"Nous demandons que l’État mette ses actes en conformité avec ses déclarations, qu'il applique ses propres lois et qu'il mette fin à ces situations inacceptables dans un Etat de droit", souligne le comité. Il rappelle les propos prononcés par le président Emmanuel Macron lors de sa visite à Biarritz qui avait déclaré que le Pays Basque était un exemple en ce qui concerne la résolution du conflit.

Selon les soutiens de Beyrie, les arguments exposés par les procureurs pour refuser les demandes de liberté conditionnelle de Lorentxa Beyrie et Xistor Hanburu "ne trouvent crédit aux yeux de personnes connaissant le contexte actuel au Pays Basque, ni de la société civile, ni des représentants politiques de tous bords". "Le parquet anti-terroriste s'invente un contexte de guerre, de reconstitution de l'ETA, d'évasion, de complot qui lui permet de maintenir les prisonniers politiques basque en prison", déplorent-ils.

Le groupe pense que les arguments avancés sont perçus au Pays Basque comme "une insulte à l'intelligence collective, un acharnement dont la conséquence est une augmentation de la souffrance infligée aux prisonniers politiques basques et à leurs proches, dans le temps et dans l'intensité". Il demande donc que la première décision de justice soit confirmée en appel.