Anaiz Aguirre Olhagaray

La casserolade anti-G7 réveille Saint-Palais

À quelques mètres de l'espace Chemins-Bideak où se tenait ce vendredi 29 juin un forum sur les dynamiques territoriales organisé dans le cadre du G7, une trentaine d'opposants au sommet diplomatique ont sifflé et tapé sur des casseroles pendant près d'une heure et demie, avant de défiler dans les rues de Saint-Palais.

Les gendarmes sont restés de marbre pendant que les manifestants faisaient sonner leurs casseroles. © Bob EDME
Les gendarmes sont restés de marbre pendant que les manifestants faisaient sonner leurs casseroles. © Bob EDME

Ils ont dénoncé "une grande farce politique". Ce vendredi 29 juin, dès 8 heures du matin, une trentaine de membres du collectif anti-G7 ont fait du bruit, beaucoup de bruit dans les rues de Saint-Palais. Ils protestaient contre le forum sur les dynamiques territoriales, organisé au même moment à l'espace Chemins-Bideak par le Conseil départemental, dans le cadre du G7 officiel. Un rendez-vous auquel assistait notamment le ministre de l'Agriculture et de l'Alimentation, Didier Guillaume.

Depuis le parking de la salle Airetik, les anti-G7 ont marché jusqu'à l'espace Chemins-Bideak mais se sont vus bloquer l'accès par les gendarmes. A quelques centimètres de leurs visages, les manifestants ont sifflé et fait tinter leurs casseroles pendant plus d'une heure, avant de défiler dans les rues de Saint-Palais où se tenait le marché traditionnel du vendredi matin.

Grande parodie

Leurs banderoles portaient des messages tels que "Votre réussite = notre misère", complétés en basque par "G7 Ez ! Utzi bakean" (Non au G7 ! Laissez-nous en paix). "Un autre monstre est possible. Kill the capitalism" pouvait-on lire également sur une pancarte.

"On dénonce le G7 dans sa globalité, mais aussi localement, avec ces réunions soi-disant de valorisation du territoire", peste Michel, vivant près de Saint-Palais. "Le territoire est habité par des gens qui savent se débrouiller tout seuls, s'indigne-t-il. Comme les autres manifestants, il s'insurge contre ces rendez-vous officiels "bidon". Pour lui, le sommet du G7 est "une grande parodie qui coûte cher et qui ne nous apporte rien".