MEDIABASK

Le courage de défendre les Français : “Nous ne sommes pas favorables à la ratification de la Charte des langues régionales”

A quelques jours des élections du 26 mai, MEDIABASK interroge les principaux candidats sur des thèmes spécifiques au Pays Basque. Dans certains cas, les réponses ont été données par les candidats basques et quand il n’y en avait pas, par l’équipe de campagne voire la tête de liste. Concernant la liste Le courage de défendre les Français avec Nicolas Dupont-Aignan (Debout la France), c’est le candidat basque Pascal Lesellier qui a pris la plume.

Pascal Lesellier.
Pascal Lesellier.

De quelle manière les candidats de votre liste vont-ils faire entendre la voix spécifique du Pays Basque une fois élus ?

Debout la France et ses alliés euro-réalistes œuvreront pour que les nations retrouvent leur liberté d'actions, et soient entendues et respectées, face à une technocratie bruxelloise au service d'une politique ultra-libérale et mondialiste.

Quel est le positionnement de votre liste concernant le droit des peuples à disposer d'eux-mêmes ?

En tant que parti gaulliste, nous sommes favorables au droit des peuples à disposer d'eux-mêmes. La décolonisation a été mise en œuvre par le Général de Gaulle.

Que défendrez-vous concernant la Catalogne ?

Aujourd'hui, la Catalogne est dans une impasse et les Catalans sont divisés. Le divorce est prononcé entre les dirigeants de l'Union européenne et les peuples européens. Une extension de l'Union européenne à des pays nouvellement ou anciennement indépendants ne ferait qu'aggraver cette organisation supranationale, bien fragile politiquement.

De quelle manière les élus de votre liste vont-ils défendre les langues basque, corse, catalane, bretonne au sein du Parlement européen ?

Les langues régionales font partie de notre histoire, de notre culture et de notre patrimoine. Elles sont une richesse que nous devons protéger. Néanmoins, nous ne sommes pas favorables à la ratification par la France de la Charte des langues régionales et minoritaires qui ne ferait que fragiliser, plus, l'unité de notre pays.

Quelles initiatives vont porter ou soutenir les élus de votre liste concernant la question des prisonniers basques et de la résolution définitive du conflit ?

Plusieurs décennies seront nécessaires pour refermer les plaies du conflit basque. C'est à la société civile de construire des passerelles qui permettront de rétablir la confiance entre les victimes, leurs familles, et les anciens partisans de la lutte armée. Il ne pourra pas y avoir de paix totale sans une entente entre ces parties.

Les élus de votre liste vont-ils soutenir au sein de l'Europe l'accueil des migrants dans l’Hexagone ou le refuseront-ils ?

Nous sommes favorables à l'accueil de réfugiés, poursuivis ou persécutés, qui ont fui leur pays pour des raisons politiques. Nous sommes opposés à l'accueil de migrants pour des raisons notamment économiques. Nous proposons un plan "Marshall" pour soutenir certains pays d'Afrique : développement économique, formation, éducation, santé...