Max Brisson est rapporteur pour le projet de loi pour une Ecole de la confiance. Lors des débats qui ont précédé le vote au Sénat, le ministre J-M. Blanquer s’est montré plus que dubitatif concernant l’éducation immersive en langues territoriales, notamment sur un plan pédagogique. Le sénateur a fait part à MEDIABASK de son ressenti sur la question.
Même si le sénateur Brisson avoue qu’"il y a un delta incontestable" entre les discours tenus par le président de la République lors de sa venue à Biarritz et ce qu’il a pu vivre durant les débats au Sénat, il veut se montrer plutôt positif. Selon lui, J-M. Blanquer a approuvé l’enseignement immersif dans le cadre de l’expérimentation à condition que celle-ci soit "évaluée".
Le sénateur préfère croire que les inquiétudes du ministre quant à la bonne maitrise de la langue française renvoient plus à des problèmes rencontrés dans le contexte des quartiers difficiles des grandes villes de l’Hexagone qu’à la réalité du Pays Basque ou de la Bretagne. Ainsi, il considère "absurdes" les critiques de ce type d'enseignement sur le plan pédagogique.
Même si l’immersif dans le public ne lui semble plus être en danger, Brisson s’interroge : "Aujourd’hui, la véritable question est de savoir s’il existe une volonté politique pour continuer à développer cet immersif. Et ça, ce n’est pas la même chose".