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[DIRECT] La Korrika traverse le Pays Basque Nord

La course en faveur de la langue basque avance à bon rythme, malgré la pluie en début de journée. Cette année, l'engagement de tout un chacun est mis à l'honneur à travers le slogan "Klika". La manifestation a franchi la Basse-Navarre dimanche 7 avril, à Arnéguy, au petit matin. Elle quittera définitivement le Labourd lundi, direction Gasteiz.

Le témoin a traversé l'Adour dans la  traînière des rameuses du LAT. © Bob EDME
Le témoin a traversé l'Adour dans la traînière des rameuses du LAT. © Bob EDME

Après avoir traversé la Soule, la 21ème Korrika a parcouru de nouveau la Basse-Navarre, puis le Labourd. "Zure erritmora. Gure erritmora" (à ton rythme, à notre rythme) dit la chanson composée par Fermin Muguruza. Les membres d'associations et représentants institutionnels ont chaussé les tennis pour porter le témoin. Les kilomètres achetés par ces acteurs servent à financer l'enseignement de la langue basque aux adultes.

Après le Labourd, la Korrika poursuit sa route en Navarre. L'arrivée est prévue le 14 avril à Gasteiz.

Malgré le mauvais temps, les plus jeunes n'ont pas hésité à enfiler leurs bottes pour participer à la Korrika.

La course en faveur de la langue basque est entrée en Navarre sous la pluie. Les habitants d'Ainhoa et de Zugarramurdi se sont réunis pour s'épauler.

De l'autre côté de la rivière, les habitants de Zugarramurdi attendent l'arrivée de la Korrika en se protégeant de la pluie.

Alors que l'école publique ne pourra expérimenter l'enseignement immersif à la rentrée prochaine, les écoliers du village d'Ainhoa rejoignent dans la bonne humeur la course en faveur de la langue basque.

De nombreux enfants ont rejoint la Korrika 21 à Espelette.

Les écoliers de Souraïde sont eux aussi très motivés par la course.

Le cortège avance à bon rythme, à coups de bonnes rimes du côté de Saint-Pée-sur-Nivelle.

A Ascain, les écoliers se sont réunis pour courir ensemble en faveur de la langue basque.

France Bleu Pays Basque a participé à la Korrika. Du bord de la route du col de Saint-Ignace, son directeur annonce que la programmation en langue basque va passer d'une heure à deux heures à la rentrée.

La commune de Sare prend le relais de la Korrika 21.

Le passage de témoin au col de Lizarrieta : un moment emblématique pour la Korrika.

Très tôt ce matin, la course en faveur de la langue basque a fait son retour au Pays Basque Nord en franchissant le col de Lizarrieta.

Le maire d'Hendaye, Kotte Ecenarro, a à son tour porté le témoin dans sa commune peu avant l'entrée dans Irun.

Ambiance bonne enfant à Urrugne, les coureurs ont fait la chenille à la montée de la Croix des Bouquets.

Les membres de l'association Berttoli ont porté le témoin à Urrugne.

La Korrika a traversé Ciboure au pas de course, aux alentours de 23 heures.

Les Luziens ont pris la course avec un peu de retard. Les kilomètres de nuit ont dû être intenses.

La Korrika a eu sa réplique au Mexique. "L'euskara est notre seul territoire libre" dit la banderole.

Le témoin de la Korrika à traversé l'Adour sur la traînière de l'équipe féminine de Lapurdiko Arraun Taldea, de Boucau à Anglet. De l'autre côté, les représentants de la course en faveur de la langue occitane les attendaient.

De nombreux jeunes migrants ayant pris la Korrika au kilomètre 760 de l'association Etorkinekin ont couru pendant près de onze kilomètres, jusqu'au bord de l'Adour.

Bascophones et, pour la plupart, non bascophones se sont retrouvés dans les rues de Boucau.

Le Centre social dou Boucaou, organisateur du Festival des langues, est venu naturellement soutenir la manifestation en faveur de la langue basque.

Les militants gascons ont également défendu la cause de l'euskara à Boucau.

Le maire de Boucau Francis Gonzalez a répondu favorablement à l'invitation d'Aek de faire passer la course par sa commune. une première.

Devant la prison de Bayonne, les coureurs ont exprimé leur solidarité envers les prisonniers basques.

Les organisateurs de la Korrika se sont réjouis encore une fois de l'ampleur de la manifestation à Bayonne.

La candidate aux élections européennes et représentante d'Europe Ecologie Les Verts, Sophie Buissière a été de la partie.

A Bayonne, la fête de l'euskara a été très colorée.

Après avoir parcouru une partie du Labourd, la Korrika est arrivée à sa capitale. Le maire de Saint-Pierre-d'Irube et celui de Bayonne ont couru ensemble.

L'Institut culturel basque et Ikas ont porté le témoin à Ustaritz.

Images impressionnantes à Cambo, notamment, dans le kilomètre de la fédération des écoles basques Seaska.

Le comité de soutien de  Lorentxa Beyrie a porté le témoin ainsi que la photo de la prisonnière basque incarcérée depuis de nombreuses années dans l'Etat français.

Les élus de Nahi Dugun Herria ont exprimé leur soutien à la langue basque.

Luis Intxauspe et Haizea Isasa ont représenté Udalbiltza au Pays Basque Nord. L'assemblée des élus a été présente au départ de la course à Gares et le sera également à l'arrivée, à Gasteiz.

Le président de la Communauté d'agglomération du Pays Basque, Jean-René Etchegaray a porté le témoin à Cambo-Les-Bains.

Les représentants de l’assemblée des élus des sept provinces basques, Udabiltza, participent aux côtés de la Communauté de communes et du Conseil de développement du Pays Basque.

Président du Biltzar des communes, maire de Mendionde et candidat aux élections européennes (RPS et Europe Ecologie Les Verts), Lucien Betbeder est présent au kilomètre des institutions à Cambo.

Le président de la Communauté d'agglomération du Pays Basque, Jean-René Etchegaray, réitère son engagement en faveur de la langue basque. En référence aux propos tenus par la ministre Jacqueline Gourault au sénat, au sujet de l'enseignement immersif dans les écoles publiques, il a ffirmé : "on ne peut que s'élever contre ça et dire qu'il faut encore courir, courir et courir pour faire avancer la langue basque".

A l'heure du repas, les euskalzale se sont retrouvés à l'esplanade Roland Barthes pour une journée d'animations.

De la complicité, de l'engagement, du collectif, beaucoup de joie pour les participants de la Korrika. Ici ceux d'Hasparren.

Cette enseignante court, tous simplement, "parce que nous aimons l'euskara".

Les élèves de l'ikastola d'Arbéroue ont pris le témoin.

Enfants, parents et soutiens de l'ikastola d'Arbéroue se sont rassemblés en nombre au bord de la route, à Saint-Martin d'Arbérou.

Après Garris, la Korrika se dirige vers Méharin. Sur la route, les Maisons des Basques de Bordeaux et de Kanaky prendront, entre autres, le témoin.

Le dessinateur Asisko Urmeneta invite à la réflexion sur la situation de l'Euskara et sur les raisons de l'organisation de cette course après tant d'années.

Isabelle témoigne de son attachement à la Korrika.

"Cliquez sur l'euskara" scande un bénévole au micro alors que les coureurs finissent de traverser Saint-Palais.

"Nous sommes, ici, pour l'euskara !" crient les coureurs.

La course n'en finit pas. Enfants, jeunes, moins jeunes, se sont rassemblés en faveur de la langue basque.

Beaucoup de monde à Saint-Palais ce dimanche matin. Le petit-déjeuner organisé par les associations a donné des forces au coureurs.

Les joaldun annoncent l'arrivée de la Korrika à Saint-Palais.

Le personnel de l'hôpital s'engage en faveur de l'euskara, à la Korrika comme au travail. Un plan de formation est mis en place au sein de l'établissement de Saint-Palais.

En Irlande aussi la Korrika a réchauffé les cœurs.

Un groupe d'amis d'Altsasu a pris un kilomètre à Charritte-de-Bas, des tee-shirts en soutien au jeunes incarcérés de leur ville sur eux.

Ils sont en forme à Espès-Undurein. Et en plus, la pluie les a épargnés.

© Bob EDME

A Mauléon, la jeunesse a été bien représentée. Une certaine nervosité se ressent au bord de la route.

© Bob EDME

La Korrika est entrée en Soule par Musculdy vers 6 heures du matin. L'entreprise Elkar et l'association Mauleko Pastorala ont porté le témoin.

© Bob EDME

Le bertsulari Joanes Etxebarria chante une joute improvisée en courant au col d'Osquiche.

Un peu de chaleur dans cette nuit pluvieuses avec ce toro de fuego. La Korrika se dirige vers Larceveau, alors qu'il est 4 heures du matin.

Les journalistes des radios bascophones sont sur le terrain, avec les enfants de l'ikastola d'Oztibarre.

Solidarité envers les prisonniers basques sur la route qui mène à Larceveau.

Les coureurs quittent la capitale bas-navarraise.

Tout le monde se prépare à Saint-Jean-Pied-de-Port. Ici aussi le temps est humide.

Les coureurs ont pris la direction de Saint-Jean-Pied-de-Port après avoir traversé Arnéguy.

La Korrika a dû rebrousser chemin pour passer par le centre-bourg d'Arnéguy.

La Korrika est entrée en Basse-Navarre peu avant 2 heures.

La municipalité de Luzaide a donné sa part, toujours sous la pluie.

Les jeunes de Luzaide ont pris le relais avant d'atteindre Arnéguy.

Les danseurs de Luzaide (Navarre) ont prouvé que la danse basque et l'euskara sont intimement liées. Une façon aussi de préparer Bolant Eguna qui approche à grands pas.

La Korrika est arrivée à Luzaide (Navarre) dans la nuit, vers 1 heures du matin.

L'attente de la Korrika paraît longue pour les participants qui patientent au bord de la route ou à l’abri de la pluie.

L'attente, toujours l'attente…

Les bénévoles ont fêté leur arrivée au point culminant de la Korrika, le haut du col d'Ibañeta, avec du champagne.

Les participants ont dû affronter la neige au col d'Ibañeta avant d'atteindre Luzaide puis Arnéguy.