Le préfet des Pyrénées-Atlantiques a décidé, ce vendredi 22 février, de déclencher le second niveau du dispositif de gestion des épisodes de pollution. Des mesures réglementaires de réduction des émissions ont été décidées et la population est appelée à la vigilance.

Les conditions météorologiques, peu favorables à la dispersion de la pollution atmosphérique, contribuent actuellement à une augmentation des concentrations en particules en suspension dans l’air. Les source à l’origine de cet épisode de pollution sont multiples mais localement les pratiques d’écobuage favorisent le maintien de fortes concentrations en journée.

Par conséquent, il est demandé au automobilistes de réduire temporairement de 20 km/h les vitesses maximales autorisées sur les voiries non urbaines localisées sur le territoire des agglomérations de Pau et de Bayonne. Il est par ailleurs demandé de suspendre tout brûlage de déchets verts à l’air libre (feux de jardin), y compris dans les incinérateurs, tout comme de reporter à la fin de l’épisode de pollution les pratiques d’écobuage et de toute opération de brûlage à l’air libre, sauf en cas de problème sanitaire avéré. De plus, les activités émettrices de poussières de certaines industries doivent elles aussi être repoussées sous réserve de ne pas mettre en cause la sécurité.

Les populations vulnérables

La pollution atmosphérique peut être à l’origine de la survenue de symptômes respiratoires, d’irritations des yeux et de la gorge, mais peut aussi avoir des effets sur le système cardio-vasculaire. C’est pourquoi, il est recommandé d’être particulièrement vigilant vis-à-vis des populations vulnérables (femmes enceintes, nourrissons et jeunes enfants, personnes de plus de 65 ans, personnes souffrant de pathologies cardio-vasculaires ou asthmatiques) et des personnes sensibles. La préfecture recommande d’éviter les déplacements sur les grands axes routiers et leurs abords, aux périodes de pointe, et d’éviter les activités physiques intensives. En cas de gêne respiratoire ou cardiaque, il est recommandé de prendre conseils auprès de son pharmacien ou de consulter son médecin.