Au son de la musique et habillée en personnages de la mythologie basque, la joyeuse bande déboule dans les maisons où l’attendent collations diverses et autres douceurs. Danses et chants sont au rendez-vous. Cette année, Hazia a décidé de changer la donne et d’innover. Elkartez Elkarte remplacera Etxez Etxe. Partant du même principe, mais au lieu de se rendre dans des maisons particulières, ce sont les locaux de quatre associations qui seront envahies par ce gai tintintamarre annonçant la fin de l’hiver et prélude au printemps ce samedi 23 février.

Halte aux locaux d’associations

Quatre associations seront ainsi visitées : à 9h30 Urrunako Gazte Asamblada au local de Berttoli, puis à 12 heures au parking de Socoa viendra le tour d’Altxa Zokoa, à 14h30 le comité des fêtes et à 16h30 la Clique d’Urrugne. “L’objectif étant que ces associations invitent le maximum de ses membres et ses amis à venir partager ce moment convivial. Chaque réception est ouverte au maximum de public”, explique Ion Elizondo, membre d’Hazia. Kaskarot, zirtzil, artza, akerra, kotilun gorri, bertsulari seront présents à ce rendez-vous carnavalesque animé par le nouveau groupe de musiciens Xeiki composé de jeunes d’une vingtaine d’années.

Par ailleurs, tout un chacun peut se déguiser à sa guise, le carnaval étant un espace de liberté. Rendez-vous final est donné à 18h30 sur la place du village d’Urrugne avec le procès de San Panzar. Ambiance assurée avec les mutxiko animé par Kiki Bordatxo. Cette année, l’association Hazia est forte de 35 personnes, une participation en hausse par rapport aux autres années, témoignant de l’intérêt croissant pour cette manifestation dans le village et d’une volonté d’ouverture en incluant les associations dynamiques d’Urrugne.

“C’est le résultat de plusieurs années de travail et l’opportunité pour ces associations de participer à ce moment de partage. Par ailleurs, chaque année, nous créons de nouveaux personnages, ce qui représente un investissement en termes de fabrication de costumes”, constate Ion Elizondo. Tout un travail assuré par les bénévoles qui s’affairent à d’abord potasser la mythologie basque, puis peu à peu les costumes, rubans, coiffes et autres accessoires prennent forme.

La soirée s’achèvera par des concerts au Batika, chacun est invité à participer à ce moment fort de partage joyeux et de culture vivante.