"Les lycéens des filières Diwan, publique et privée, peuvent passer l'épreuve d'histoire et de géographie ainsi qu'une épreuve optionnelle en langue bretonne. Les autres épreuves du baccalauréat doivent être passées en français" écrit Blanquer dans un courrier daté du 8 octobre et adressé à François de Rugy.

Avant d’être nommé à la tête du ministère de l’Ecologie, l’élu avait été sollicité en tant que député de Loire-Atlantique pour porter la sollicitation des lycéens auprès du Ministère. Il avait donc envoyé un courrier au ministre de l’Education afin d’appuyer cette demande.

Mais ce dernier n’aura pas été plus clément cette fois-ci qu’au mois de juillet, avec les 179 collégiens de troisième du Pays Basque Nord. Eux aussi avaient décidé de rédiger leurs copies des épreuves scientifiques du brevet en basque. Ils avaient alors essuyé un refus du rectorat de Bordeaux qui n’a pas accepté de corriger les parties rédigées en basque dans leurs copies.

Ismael Morvan, président de l'association Bak e Brezhoneg, regrette que la Bretagne ne puisse posséder une dérogation pour passer les épreuves de maths du bac dans la langue dans laquelle la matière leur est enseignée, et comme "cela se fait déjà au Pays Basque". Il indique par ailleurs que l’association a décidé d’introduire un recours gracieux auprès du rectorat de manière à permettre aux bacheliers de 2019 de passer cette fameuse épreuve de maths en langue bretonne.

En attendant, le bilan de cette année pèse lourd : sur les 15 élèves bretons concernés, un a été recalé, deux ont obtenu leur diplôme au rattrapage et les douze autres auraient pu s’en sortir avec une meilleure mention.