Willy ROUX

De retour sur le toit du monde

Bixintxo Bilbao sur la plus haute marche du podium @Euskal Irratiak
Bixintxo Bilbao sur la plus haute marche du podium @Euskal Irratiak

En l’absence de sélection basque, l’édition des Championnats du monde de Barcelone 2018 restera historique pour les représentants de l’équipe de France. Pour la première fois depuis 1994, elle termine première nation des Championnats du monde. C’est la sixième fois de son histoire depuis 1952 et 18 éditions. Cela faisait donc 28 ans que les tricolores n’avaient pas soulevé le trophée dédié au meilleur pays en lice. Une récompense pour une équipe qui a remporté cinq médailles d’or sur 14 possibles.

Une moisson de médailles

Mais ce sacre, les hommes et femmes de Lilou Echevarria le doivent pour leur performance globale avec 12 finales atteintes sur 14 possibles. Ainsi l’équipe de France domine celle d’Espagne, titrée également à cinq reprises, uniquement au nombre de médailles d’argent, sept breloques contre quatre pour les Ibériques.

Lors de ces championnats, comme attendu, les sélectionnés locaux auront dominé la main nue en trinquet (individuelle et par équipes) et la baline féminine. La trentenaire, triple championne du monde, Maritxu Housset-Chapelet s’est offert deux nouveaux titres mondiaux (trinquet et mur à gauche) à sa collection de médailles. Stéphanie Leiza, sa coéquipière en trinquet, devient également quadruple championne du monde. La dernière médaille d’or revient aux cortistes Brefel et Necol. Les vainqueurs de la coupe du monde à Anglet étaient eux-aussi programmés pour se retrouver au sommet au milieu d’une opposition de qualité composée par les Espagnols et les Argentins. A noter, la superbe performance en frontennis féminin où Laëtitia Ducordoy et Louise Coyos ont éliminé leurs adversaires du Sud en demi-finale pour finalement remporter une belle médaille d’argent en s’inclinant devant les Mexicaines. Mais le frontennis est le sport numéro 1 au Mexique, avant le football.

Quelques déceptions

Au rang des déceptions : le titre à cesta punta échappe aux deux équipes de France enagées (Olharan – Etcheto, argentés et Irastorza – Olha, bronzés). A paleta cuir, aussi bien en trinquet qu’au mur à gauche 36 m, Larretche-Cambos et Casteran-Châtelier ne sont pas passées loin du titre face aux paires ibériques. A main nue, le mur à gauche 36 m reste chasse gardée des joueurs du Sud.