Le manque d’engagement des jeunes a mis en péril la continuité du festival EHZ ces derniers mois. Une assemblée générale a été organisée le 15 septembre dernier à Itxassou afin de décider du futur du projet. Suite au vote des participants, un groupe dynamisateur a été créé pour poursuivre le projet. Le groupe constitué d’une dizaine de jeunes doit présenter un nouveau projet avant mars 2019.

Leire Fagoaga, membre du nouveau groupe, fait un bilan "positif" de la dernière assemblé générale. "L’association est toujours vivante et nous sommes très motivés", assure-t-elle. Même si, pour l’instant, aucun projet n'est défini, dans quelques jours, les jeunes vont débuter la réflexion pour décider des prochaines étapes. Jeudi 27 septembre, une première réunion est organisée à Itxassou.

Dans le nouveau groupe, des jeunes des trois provinces du Pays Basque Nord sont présents. "Nous avons constaté que les jeunes sont attachés à l’association. Elle est toujours présente au sein de la jeunesse et c’est quelque chose de très positif. Le nouveau groupe est très jeune, mais les générations précédentes sont à nos côtés et suivent le projet de près", explique Leire Fagoaga.

Comme première étape, les jeunes vont se réunir une fois par semaine pour réfléchir au projet. "La régularité et l’engagement sont très importants pour créer ce nouveau projet", dit-elle. Ce nouveau projet tiendra en compte de la réalité actuelle du territoire et des besoins existants.

Matériel déplacé

L'association n’ayant plus de permanent, les jeunes ont décidé de vider le bureau qui, jusqu’à présent, se trouvait au château Garroa de Mendionde. Une cinquantaine de personnes ont participé aux travaux. Parmi eux, "des jeunes que nous n’avions jamais vus auparavant".

Le matériel qui appartient à l’association a été déplacé à Itxassou. Leire Fagoaga a expliqué que l’association met son matériel à disposition d’autres associations qui en ont besoin. Par exemple, les toilettes utilisées dans le festival ont été amenées au Gaztetxe Lakaxita d’Irun. Les jeunes Gipuzkoar travaillent au côté des réfugiés qui arrivent massivement dans la ville ces derniers mois.