Le gouvernement de Gasteiz a annoncé, ce mercredi 8 août, que le Lehendakari avait envoyé une lettre au président de la Commission européenne, Jean-Claude Juncker. A travers cette dernière, il revendique la mise en place d’un programme qui fasse un état des lieux "des besoins et des ressources disponibles" et qui montre "un engagement de la communauté internationale afin d’agir dans les pays à l'origine des migrations".
"La Communauté autonome basque est prête à soutenir cet effort partagé" a déclaré I. Urkullu. Il a par ailleurs souligné qu’il souhaitait voir se mettre en place "un programme d’actions institutionnelles qui éviterait la souffrance à tant de personnes et à tant de familles sur le continent africain".
L’exécutif de Gasteiz a démenti savoir si l'Etat français est en train de mener des actions de rapatriements forcés. Les polices des deux états voisins seraient en train de suivre "les procédures établies dans les accords bilatéraux entre les deux états".
Le Gouvernement de Gasteiz a néanmoins rappelé que ce domaine "surpasse" ses propres compétences. Il a ainsi demandé que "toutes les procédures à la frontière respectent la légalité, les garanties et les droits de l’homme".