Xan Idiart

Affaire Benalla : "un fait divers monté en épingle"

Le député de la sixième circonscription des Pyrénées-Atlantiques Vincent Bru a fait partie de la commission d'enquête parlementaire chargée d'étudier l'affaire Benalla à l'Assemblée nationale. Un fait grave mais qui ne mérite pas d'être qualifié d'affaire d’État pour l'élu local.

Vincent Bru a rencontré Emmanuel Macron le 26 juillet dernier à La Mongie. © Bob EDME
Vincent Bru a rencontré Emmanuel Macron le 26 juillet dernier à La Mongie. © Bob EDME

"Les sanctions auraient dû être supérieures à celles prononcées par l'Elysée" assure Vincent Bru à propos de l'affaire Benalla. Le député de la sixième circonscription a fait partie de la commission d'enquête parlementaire à l'Assemblée nationale chargée d'étudier le dossier considéré comme le premier scandale de l'ère Macron.

"L'affaire Benalla n'est pas une affaire d'Etat" selon Vincent Bru même si ce qui a eu lieu "est extrêmement regrettable et grave". Pour le député il faut revoir le dispositif d'encadrement des gens proches du pouvoir pour qu'il n'y ait pas de tel dérapage. Cependant, Alexandre Benalla n’aurait pas agi sous les ordres de l'Elysée, et l'opposition aurait "monté en épingle ce fait divers".

"Il n'y a pas eu véritablement de blessure, et encore moins de mort" poursuit Vincent Bru. "C'est une exploitation politique d'un fait parfaitement fautif." Le député regrette que l'opposition ait par la suite bloqué la révision constitutionnelle à l'Assemblée nationale prévue ces derniers jours.

Pour rappel Alexandre Benalla, proche conseiller d'Emmanuel Macron à l'Elysée a été filmé en marge des manifestations du 1er mai à Paris en train de frapper et violenter deux individus vêtu d'un brassard de policier et d'un casque de CRS alors qu'il n'en a pas le droit. Deux motions de censure ont été déposées contre le Gouvernement par les oppositions à l'Assemblée nationale avant d'être rejetées.