Christophe DE PRADA

Sü Azia célèbre la musique

L'association culturelle proposera pendant trois jours conférence, musique et exposition sur la danse souletine.

Les organisateurs posent devant l'affiche des festivités. © C.DE PRADA
Les organisateurs posent devant l'affiche des festivités. © C.DE PRADA

Le premier rendez-vous de ces trois journées culturelles intitulées Aitzina Pika débutera ce jeudi 21 juin sur la place de Tardets à 20 heures. Au programme, une soirée spéciale fête de la Musique qui est consacrée aux sauts basques avec gaiteroak, suivi d’un bal folk. Un programme festif qui réjouit Arnaud Villeneuve, le maire de Tardets, dont la ville est coorganisatrice de l’événement. “Nous avons répondu positivement à cette initiative de Sü Azia pour cette soirée autour de la fête de la musique. C’est un programme qui s’adresse à tous les publics. J’espère que nous serons nombreux à danser sur la place.”

Un programme riche

Le lendemain, vendredi 22 juin, direction l’église pour un kantaldi à 21 heures avec Jean-Michel Bexagar, Mixel Arotce, Mixel Etxekopar, Sacha Standen. Le prix de l’entrée est fixé à 10 €. Et samedi matin, la salle Etxahun accueillera à 9h30 une conférence autour du livre de Jean-Michel Bedaxagar, musicien et auteur de pastorales.

Jean-Michel Bedaxagar a mené une véritable enquête qui l’a amené à retracer la biographie la plus exhaustive possible de plus de 180 danseurs et d’une trentaine de grands musiciens marchant sur les traces du grand Lexarduart de Lacarry-Tardets.

Un travail de recherches collectif

Pour cela, Jean-Michel Bedaxagar s’est entouré des compétences des grands spécialistes contemporains en la matière. Notamment Xabier Itçaina qui s’est intéressé aux multiples danses en rond pratiquées en Soule. Ion Iruretagoyena, quant à lui, a consacré ses recherches sur l’origine du branle actuel des mascarades, Marcel Gastellu et Geneviève Marsan, tous deux, se sont intéressés à l’histoire du tambourin à cordes ou ttunttun. Pour compléter ce travail de recherches, une exposition sera visible à la salle Etxahun. Robert Elissondo a préparé huit panneaux où l’on constatera l’évolution de la musique et de la danse souletine à travers les siècles, avec ses influences et ses apports venus d’Europe.