Mardi dernier, les bouchons à la frontière atteignaient 21 kilomètres, bloquant ainsi la circulation entre Donostia et Biriatou. Comme le rapporte le journal Noticias de Gipuzkoa, Imanol Lasa, porte-parole de la députation du Gipuzkoa, a vivement réagi en critiquant le manque de collaboration des autorités françaises.

Pour la Députation qui gère en exclusivité l'autoroute A-8 entre Bilbo et Irun, "ces incidents n'ont plus lieu seulement en période estivale, ils deviennent de plus en plus fréquents". Il cite en exemple le long pont du 8 mai l'an dernier, quand les bouchons ont atteint le record de 25 km, ou encore la semaine de Pâques cette année où ils ont atteint 20 km.

Pour le Gipuzkoa, les ingrédients de cette sauce infernale seraient les mêmes : un pont ou un lundi férié en France qui entraîne l'interdiction de circulation des poids lourds sur le territoire français. Par ailleurs, Lasa rappelle que les barrages policiers persistants du côté de Biriatou ne se sont pas assouplis. Si on y ajoute des travaux routiers, tout le trafic en provenance d'Espagne et du Portugal se retrouve bloqué devant le péage de Biriatou.

Face à cet état de fait, Lasa demande que les autorités françaises facilitent l'évacuation des bouchons, par exemple en levant les barrières de péage. Il rappelle aussi que les habitants d'Irun et d'Hondarribia sont les premiers à souffrir de ces bouchons, car quand l'autoroute est bloquée, le trafic est dévié vers la GI-636 (ancienne N-1) qui bouchonne aussi à son tour. A ce sujet, Jose Antonio Santano, maire d'Irun, s'est également plaint à plusieurs reprises.