MEDIABASK

Les précaires de l'Education nationale aujourd'hui dans la rue

A l’occasion de cette troisième journée d’action contre le projet de réforme du service public, le personnel précaire de l’Education nationale ne manquera pas de faire entendre sa voix et ses revendications. Il dénonce des conditions de travail particulièrement précaires et demande la reconnaissance de ses métiers et de ses fonctions pédagogiques.

Ils dénoncent entre autres huit ans d'attente avant la pérennisation de leurs postes. © Isabelle Miquelestorena
Ils dénoncent entre autres huit ans d'attente avant la pérennisation de leurs postes. © Isabelle Miquelestorena

"L’Education nationale est le premier employeur de précaires en France". C’est cette constatation que le Rassemblement des précaires de l’Education nationale du 64 souhaite dénoncer lors de la mobilisation qui se déroule aujourd'hui à Bayonne.

Assistants d’éducation (AED) et accompagnants des élèves en situation de handicap (AESH) se mobilisent pour demander une reconnaissance de leur travail. Ils dénoncent qu'ils sont souvent considérés comme des variables d’ajustement, amenés à enchaîner des contrats précaires et très mal payés. Ils considèrent que leur action quotidienne est essentielle au bon fonctionnement des établissements et au non décrochage de certains élèves. Ils revendiquent aujourd’hui la reconnaissance de leurs métiers et un statut "digne de ce nom".

Dans un contexte de montée de la précarité dans la fonction publique, ces travailleurs de l’Education nationale ont choisi de défiler aux côtés de leurs collègues afin de dénoncer leurs conditions particulièrement difficiles. Les AED et les AESH se mobiliseront pour réclamer une revalorisation de leur salaire, la création d'un statut national, la fin des temps partiels imposés, l’uniformisation des règles de fonctionnement entre les différentes académies et le versement de la prime REP pour le personnel exerçant dans une zone prioritaire.