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Le journal de France 3 Euskal Herri supprimé pendant une semaine

Sous prétexte de deux jours fériés dans la semaine du 7 mai, la direction de France 3 Nouvelle-Aquitaine a décidé de supprimer le journal de France 3 Euskal Herri pendant une semaine. Selon la rédaction locale, cette fermeture est un mauvais signe pour l’avenir. Des élus comme Michel Veunac, Claude Olive et Vincent Bru ont exprimé leur mécontentement.

Le rassemblement pour le maintien de France 3 Euskal Herri avait réuni plusieurs centaines de personnes, dont Jean-René Etchegaray ou encore Claude Olive.
Le rassemblement pour le maintien de France 3 Euskal Herri avait réuni plusieurs centaines de personnes, dont Jean-René Etchegaray ou encore Claude Olive.

"Cette décision de France 3 Nouvelle-Aquitaine signifie pour nos téléspectateurs dix jours sans édition locale", a dénoncé la rédaction du journal France 3 Euskal Herri. Au prétexte des jours fériés les 8 et 10 mai, la direction de la chaîne publique française a décidé de supprimer le journal local pendant une semaine.

Selon les explications de la rédaction fournies dans les réseaux sociaux, pendant cette période, "il n’y aura qu’une seule équipe de reportage à Bayonne qui travaillera pour le journal régional de France 3 Nouvelle-Aquitaine, ce qui correspond à la même configuration qu’avant la création du journal de France 3 Euskal Herri". Seule l’actualité intéressant le journal régional sera traitée. "Un retour de 25 ans en arrière".

La rédaction pense que la fermeture temporelle du journal est un mauvais signe pour l’avenir. De plus, elle estime qu’il s’agit "d’un manque de considération pour [ses] téléspectateurs, les personnels et [leurs] missions de service public en Pays Basque, deuxième agglomération régionale".

Le maire d’Anglet Claude Olive considère que cette décision est "pour le moins étonnante". "La vision 'comptable' prévaut une fois encore alors que nos concitoyens ont plus que jamais besoin d’un vrai service public de l’information".

D’autres élus comme Vincent Bru et Michel Veunac ont exprimé leur désaccord dans les réseaux sociaux :