Il assure que son départ est lié à l’actuelle ligne politique du Parti Socialiste, celui d’Olivier Faure, favori de l’élection pour le poste de 1er secrétaire du parti. L’angloy Mehdi Ouraoui a rejoint le mouvement de Benoît Hamon, Génération.s. Il était jusque-là membre du bureau national du PS et soutien de la motion d’Emmanuel Maurel.

Certains ont vu dans sa décision un désaccord avec les représentants locaux de la motion. Lors du congrès fédéral, samedi 17 mars, ses camarades l’ont placé dans la liste des suppléants et non des membres titulaires du conseil fédéral.

"Ma présence dans la liste des suppléants m’a contrarié, car j’avais des garanties sur ma place, tant au conseil fédéral qu’au bureau national", affirme l’intéressé. Il ajoute : "mais après 20 ans de militantisme, ce détail du congrès fédéral n’a pas eu d’effet sur ma décision, il n’a fait que cristalliser un désaccord de fond avec la ligne jacobine du parti".

Dans un communiqué diffusé dimanche dans lequel il annonce son départ, Mehdi Ouraoui fustige le projet économique du parti et la vision jacobine de représentants locaux. Puis, il fait la liste des pratiques abusives de certains de ses anciens camarades. Et dit vouloir intégrer le mouvement fondé par ses "amis" pour "retrouver le bonheur de partager des idées nouvelles, penser l’écologie, le transhumanisme, l’alternative à l’économie financiarisée et au travail uberisé, assumer clairement de défendre les migrants et une identité partagée, mener avec joie le combat transnational pour une belle Europe des citoyens".