Dans le cadre d’un hommage rendu à l’ancienne dirigeante d’ETA décédée Belen Gonzalez, Oihana Garmendia, Antton López, Miren Zabaleta et Olatz Dañobeitia ont été accusés d’apologie du terrorisme. Après avoir passé la matinée au commissariat d’Intxaurrondo de Donostia, ils ont tous été libérés.

Garmendia a été la première à sortir de sa garde à vue, après avoir été interrogée par la Garde Civile. Les trois autres ont suivi, l'un après l'autre.

EH Bai a fortement dénoncé ces arrestations. "L’Espagne s’entête encore et toujours dans un schéma de confrontation stérile, alors que la volonté populaire demande une paix durable". Selon le mouvement abertzale, en arrêtant des militants qui œuvrent pour la paix, "Madrid souhaite imposer un schéma vainqueurs/vaincus".

EH Bai lance un appel aux acteurs et citoyens pour participer aux différentes initiatives organisées afin de renforcer le processus de paix et "trouver une solution rapide pour la libération et le retour des prisonniers et exilés politiques".