Farouche opposant à la reconnaissance de la langue basque et de son territoire, David Habib se présente comme le défenseur du processus d’autodétermination kanak. Il est intervenu dans l’hémicycle mardi 13 mars insistant sur le fait que l’Etat français ne doit pas user de son autorité dans le dossier kanak.
"Ce territoire calédonien doit bénéficier de notre concours, pas de notre autorité, pas de notre capacité d’ingérence, pour qu’il puisse pleinement décider de sa souveraineté et des termes de sa souveraineté lors du référendum du 4 novembre", a déclaré le député Nouvelle Gauche devant ses confrères. Les législateurs examinent en ce moment le projet de loi organique sur "l'organisation de la consultation sur l'accession à la pleine souveraineté de la Nouvelle-Calédonie". Le vote solennel, qui devrait être quasi-unanime, aura lieu le 20 mars.
Alors que le gouvernement français ne souhaite pas afficher sa préférence sur la question posée aux Kanaks, estimant que "les moyens de l’Etat, qui sont massifs, ne peuvent pas être mobilisés pour influer [sur le référendum]", à Paris, les députés ne se retiennent pas. Président de la mission d'information parlementaire sur l'avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, Manuel Valls n’a pas caché son désir de voir le territoire d’outre-mer lié à l’Hexagone.
Fier d'accompagner le processus d'auto-détermination #NouvelleCaledonie. Restons fidèles au message de Jean-Marie Tjibaou et Jacques Lafleur pic.twitter.com/HKlR2cIxAU
— David Habib (@DavidDhabib) 13 mars 2018