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Vincent Bru et Max Brisson rencontrent l’association des victimes Covite

Le député Vincent Bru et le sénateur Max Brisson ont rencontré l’association Covite, en défense des victimes et leurs familles. Lors d’un échange avec la présidente Consuelo Ordoñez et Rubén Mugica, les deux parlementaires du Pays Basque Nord ont présenté la démarche de la délégation basque qui traite le dossier des prisonniers.

Max Brisson, Rubén Mugica, Consuela Ordoñez et Vincent Bru.
Max Brisson, Rubén Mugica, Consuela Ordoñez et Vincent Bru.

Vincent Bru et Max Brisson, en représentation de la délégation basque, se sont réunis avec l’association de défense des victimes Covite, ce mardi 27 février à Donostia. Jean-René Etchegaray, président de la Communauté d'agglomération Pays Basque et membre de la délégation du Pays Basque en discussions avec Paris, a demandé à son tour un rendez-vous avec l’association.

Les député et sénateur ont présenté le sens de la démarche de la délégation qui a ouvert un espace de travail avec le ministère de la Justice. "On avait besoin de les rencontrer dans un équilibre d’entrendre toutes les parties. On voulait les écouter pour comprendre la douleur des victimes qu’ils représentent", explique Vincent Bru.

Les élus ont écouté le point de vue de l’association Covite, "dans le respect mutuel et dans le cadre d’un dialogue bienveillant". "Nous avons abordé devant nos interlocuteurs l’évolution du contexte politique, les conditions de détention des prisonniers basques dans les prisons françaises et leur rapprochement, la dissolution d’ETA, la question de la reconnaissance des souffrances des victimes et de leurs familles", expliquent les représentants dans un communiqué.

Consuelo Ordoñez et Rubén Mugica, membres de Covite, ont regretté "l’absence de repentir d’ETA et les démonstrations ostentatoires lors des sorties de prison qui vont à l’encontre de la reconstruction du vivre ensemble".

Ces propos viennent à la suite de manifestations de bienvenue organisées aux prisonniers Iñaki Igerategi et Ignacio Otaño, libérés la semaine dernière. PNV et PSE-EE ont proposé un texte au Parlement pour condamner "les hommages". Le texte avait été approuvé grâce au soutien de Podemos.