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La CCI fustige la hausse de la cotisation foncière votée par l'agglo

Votée par la Communauté d'agglomération Pays Basque, la cotisation foncière des entreprises atteindra les 117 euros en 2018. La Chambre de commerce et d'industrie Bayonne Pays Basque voit d'un mauvais œil cette décision.

Le président de la CCI, André Garreta. © Coraline Migne
Le président de la CCI, André Garreta. © Coraline Migne

La Chambre de commerce et d'industrie (CCI) de Bayonne fait connaître son désaccord suite à une décision prise par la Communauté d'agglomération Pays Basque (CAPB). Elle se positionne contre l'augmentation de la côtisation foncière, votée le 13 janvier dernier dans le cadre du budget 2018 de la CAPB.

Cette augmentation représente 117 euros par entreprise. Mais elle cacherait "une disparité réelle avec des augmentations plus significatives pour certaines et d'importantes diminutions pour d'autres" selon la CCI.

Cela faisait plusieurs années que la CCI essayait de convaincre les élus politiques de ne pas augmenter cette cotisation. Son président, André Garreta fait savoir qu'en 2015 déjà, il avait "alerté" sur ce "risque".

Une rencontre

Jean-René Etchegaray, lui, assume son choix. "Cette décision représente 117 euros par an et par entreprise qui sont en plus des charges déductibles. Ce n'est pas important à l'échelle de l'entreprise, mais en revanche, c'est très important pour nous d'avoir cette disponibilité-là". La cotisation foncière devrait rapporter 2,3 millions d'euros supplémentaires à la CAPB.

Les deux présidents se sont rencontrés le 7 février dernier pour échanger. Il a été convenu qu'à l'avenir, un représentant de la CCI participe aux réunions techniques de la CAPB sur les sujets fiscaux des entreprises "pour défendre leurs intérêts et leurs emplois."

Comme pour éviter un malentendu, la CCI ajoute tout de même que son mécontentement ne remet pas "en cause [son] engagement en faveur de la création de cet EPCI unique qui reste source de simplification du millefeuille territorial et qui offre une vraie force de négociation dans le cadre de notre grande région Nouvelle-Aquitaine". Désaccord oui, mais pas de crise manifeste.