Décriée par certains, attendue avec impatience par d'autres, la réforme du baccalauréat a officiellement été présentée ce 14 février par le ministre de l'Education Jean-Michel Blanquer. Elle sera mise en place en 2021. Voici les cinq mesures phares à retenir.

-Fin des séries générales

Les séries L, ES et S (littéraire, économique et social, scientifique) n'existeront plus. Un tronc commun doit les remplacer pour mettre fin à "la hiérarchies des séries", a commenté Jean-Michel Blanquer. Huit spécialités seront proposées aux élèves : mathématiques, physique-chimie, sciences et vie de la Terre, histoire-géographie et géopolitique, sciences économiques et sociales, littérature et philosophie, langues et littérature étrangère, arts. Les élèves de première devront choisir trois d'entre elles, et ceux de terminale deux seulement.

-Un "oral de maturité"

Le nom fait déjà beaucoup réagir sur les réseaux sociaux. Il portera sur un projet entamé en classe de première en lien avec les matières principales choisies par l'élève. Il doit durer entre 20 et 30 minutes. Il ne vaut que pour la filière générale. La filière technologique, elle, garde son "oral de projet" comme tel.

-Quatre épreuves écrites au contrôle final

Elles remplaceront la dizaine d'épreuves actuellement en place. Les élèves de terminale auront deux écrits au printemps sur des spécialités choisies par eux, et une épreuve de philosophie en juin. Le bac de français en première ne devrait pas changer.

-Le contrôle continu représentera 40 % de la note finale

En première et terminale, des partiels semestriels devraient être mis en place. Tous les élèves d'un même établissement se verront attribuer des sujets tirés d'une banque nationale de sujets. Ces partiels compteront pour 30 % du contrôle continu. Les 10 % restant reviendront aux notes des deux dernières années de lycée.

-La classe de terminale changerait de nom

Avant de passer l'oral de maturité, les élèves eux-mêmes devraient être matures. C'est peut-être ce que pense le ministère de l'Education Nationale qui souhaite rebaptiser la classe de terminale "classe de maturité". Un changement pour l'instant non validé officiellement mais qui devrait engendrer des débats.