Les bailleurs sociaux se déclinent en plusieurs statuts. Office public de l’habitat, coopérative ou société anonymes d’habitations à loyers modérés. 

• Les offices publics de l’habitat

Le bailleur social le plus important des Pyrénées-Atlantiques est "Office 64 de l’habitat", un office public de l’habitat (OPH), rattaché au Conseil départemental. Car c’est la particularité des OPH : ils sont rattachés à une collectivité territoriale, avec laquelle ils définissent les politiques. Il en existe deux au Pays Basque Nord : Office 64, qui est donc lié au département et Habitat Sud Atlantic, anciennement lié à la commune de Bayonne, cet office HLM est désormais rattaché à la Communauté d'agglomération Pays Basque depuis le 1er janvier 2017. Les offices appliquent les politiques voulues par leur collectivité de rattachement, puisque leur Conseil d’Administration est composé majoritairement d’élus issus de ces collectivités. 

• Une coopérative   

Le COL (Comité Ouvrier du Logement) est une société coopérative d’intérêt collectif (SCIC) HLM. Créé par le mouvement des Castors, il ne dépend pas d’une collectivité et a une représentation des locataires dans son Conseil d’Administration, aux côtés de représentants de financeurs (banques) ou de collectivités parties prenantes. Chaque accédant ou locataire devient "coopérateur" et participe à la vie de la coopérative. 

• Des Sociétés anonymes d’Habitations à Loyers Modérés 

La principale au Pays Basque est Habitelem, dont le siège est à Pau et qui appartient au groupe Action Logement. Erilia à Biarritz intervient aussi sur le territoire, bien que dans une moindre mesure. Il s’agit de promoteurs privés, spécialisés dans le logement social et qui répondent aux critères fixés par la loi. 

Les trois types de bailleurs sociaux effectuent des missions assez similaires, mais chaque statut peut néanmoins induire des particularités. A titre d’exemple, l’Office 64, qui est rattaché au Conseil départemental, intervient auprès des communes du Pays Basque intérieur, sur volonté politique. Un territoire plus délaissé par les autres bailleurs, faute de demandes. Une nouvelle loi portée par le gouvernement est attendue au printemps 2018. Elle devrait statuer sur la mutualisation des moyens des bailleurs sociaux et pourrait même engendrer des fusions entre certains acteurs.