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La mobilisation étudiante se fait attendre

Plusieurs syndicats appellent les lycéens, étudiants et professeurs à se mobiliser contre la réforme du bac et la sélection à l’université le 6 février dans l'Hexagone, mais la protestation ne semble pas prendre au Pays Basque Nord.

Des membres de l'Unef lors d'une précédente manifestation à Paris. © UNEF
Des membres de l'Unef lors d'une précédente manifestation à Paris. © UNEF

Ce mardi 6 février doit être une grande journée de mobilisation contre la réforme du bac et la sélection à l'université dans tout l'Hexagone. L’appel a été lancé par plusieurs organisations syndicales de personnels de l’éducation du secondaire et du supérieur (FSU, CGT, FO, SUD Education), mais aussi d’étudiants (UNEF, Solidaires) et de lycéens (SGL, UNL).

La fédération de conseils de parents d'élèves (FCPE), la première organisation de parents d'élèves dans l'Etat français, s'est également jointe à la mobilisation. Elle souhaite que "le baccalauréat reste la seule porte d'entrée" à l'enseignement supérieur.

Au Pays Basque Nord, les permanences locales de FO et de la CGT n'ont eu vent d'aucun rassemblement. Conernant le mouvement étudiant M22M du Campus de la Nive, un de ses membres actifs ne savait pas hier si une action était prévue. Les syndicats FSU et Unef n'ont pas donné suite à nos appels.

Le syndicat LAB, lui, ira durant les prochains jours à la rencontre des jeunes et distribuera des prospectus alertant du "danger" de la réforme du bac et de la sélection à l'université. "Les inégalités qui existent déjà vont se renforcer avec des filières plus élitistes et une offre différenciée", assure LAB.