La Fondation Gregorio Ordoñez a accordé à l’ancien Premier ministre français le prix du même nom samedi dernier, à Donostia. "Il faut que l’organisation terroriste accepte de se dissoudre, demande pardon à la société espagnole et basque. Il ne peut pas y avoir de réconciliation entre une société démocratique et une organisation terroriste", a-t-il déclaré au micro de France Bleu.

Quant au rapprochement des prisonniers de leurs familles, il renvoie la responsabilité de les traiter à l’Administration pénitentiaire… et à l’exécutif espagnol : "Sur ce sujet là, il faut que les gouvernements français et espagnols travaillent ensemble. Il ne peut pas y avoir la moindre différence d'appréciation sur ces questions (…) C'est à l'Espagne de décider de son calendrier, de sa stratégie, et pas aux élus du Pays Basque français".

Depuis les déclarations du porte-parole du ministère de la Justice favorables au rapprochement des prisonniers basques le jour de la manifestation de Paris, les associations de victimes d’ETA sont apparues sur le devant de la scène. Les victimes représentées par la fondation en mémoire de l’élu et responsable du Partido Populaire ont choisi leur allié français.