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Préavis de grève illimité par les salariés du Département

Des agents du Service départemental des Solidarités et de l’insertion Adour BAB dénoncent des postes vacants. Ils ont déposé un préavis de grève illimité à partir du 5 février.

Des manifestants devant le Conseil départemental lors d'un précédent mouvement © Isabelle Miquelestorena
Des manifestants devant le Conseil départemental lors d'un précédent mouvement © Isabelle Miquelestorena

Dans un premier temps, les salariés du Service départemental des solidarités et de l’insertion Adour BAB (SDSEI) ont déposé un préavis de grève à durée illimitée à partir du 5 février prochain. Puis, le mouvement s'est étendu au Béarn. Les agents territoriaux manifesteront à Anglet devant l'espace Océan à 8 heures et à Pau à 9 heures. "Il y a des postes vacants depuis trop longtemps" s'insurge Sandra Pereira, salariée départementale et secrétaire adjointe de la CGT.

Un exemple parmi d'autres, il n'y aurait plus de psychologue sur le BAB depuis avril 2017. "Nous estimons que dès lors qu'une place n'est pas occupée, le Département doit trouver un remplaçant" ajoute Sandra Pereira. Le Département est notamment en charge de l'aide sociale, de l'autonomie, des personnes et des solidarités. Des postes de travailleurs sociaux et de secrétaires ne seraient également pas pourvus.

Une réorganisation des services a été effectuée en décembre 2017. Les onze maisons sociales du département sont aujourd'hui passées à sept SDSEI. Selon Sandra Pereira, le Département utiliserait ce changement comme excuse pour justifier les emplois non assurés.

"Tous les postes seront pourvus"

Pourtant, cette réorganisation serait bien à l'origine du problème, certifie Isabelle Lahore, déléguée départementale aux ressources humaines et au dialogue social. "Il y a des recrutements externes qui sont en cours" assure-t-elle. "Tous les postes seront pourvus d'ici le printemps prochain, il y en aura même plus qu'avant." Cent cinquante recrutements seraient en cours dans le social au niveau départemental, dont une partie irait au SDSEI Adour BAB.

"Nous venons de recevoir les doléances de la CGT" avance Isabelle Lahore. "Nous leur avons demandé de reculer leur action d'une semaine afin d'avoir le temps de leur répondre." Le syndicat n'aurait rien voulu entendre. "Nous le regrettons", déplore la déléguée départementale.